David a rejoint le Club d'Ecoute pour Enfants en 2012. Deux ans après, il en est devenu le porte-parole puis en 2015, le coordonnateur. La même année, David est devenu Enfant Reporter. Il présente également diverses émissions sur les droits de l'Enfant. "Parler des droits de l'Enfant via les médias, c'est ma préférence". David étudie le droit à Bunia et rêve de travailler à la défense des droits des plus vulnérables. David joined the Children's Listening Club in 2012. Two years later, David became the spokesperson and in 2015 the coordinator. That same year, David became a child reporter. Since 2014, David has hosted various programmes on child rights.  "I want to use the media to talk about child rights”. David studies law in Bunia and dreams of working to protect the rights of the most vulnerable. He says he will always work for children.
éducation au Haut-Uélé

Des élèves de l’Ecole Primaire Agbanda

Beaucoup d’enfants dans la Province du Haut-Uélé n’étudient pas dans des conditions acceptables. Suivre les cours dans une salle construite en dur n’est pas une réalité pour tous les enfants de la Province. Pourtant, l’éducation est un droit…

Des écoles sans toitures ni murs

Pendant notre passage dans la Province du Haut-Uélé, nous avons remarqué que plusieurs écoles en milieu rural ne sont pas construites en dur. Dans certaines d’entre elles, les enfants étudient même sous des arbres comme s’ils étaient des réfugiés ou déplacés dans leur propre pays.

Comme la quasi-totalité des écoles du territoire de Wamba, situé à plus de 100 kilomètres au sud de la ville d’Isiro, l’Ecole Primaire Agbanda, qui fonctionne depuis 1959, n’échappe pas à cette réalité. « Malgré nos multiples plaidoyers, notre école n’a jamais bénéficié d’aide pour sa construction », explique Apeya Dwana, enseignant en chef de l’école.

Des écoles sans toitures ni murs

Cette situation pénalise le bon fonctionnement des cours, surtout durant la saison des pluies. « Quand il pleut, nous renvoyons les élèves à la maison vu que les toitures de nos salles sont en paille. Nous ne pouvons pas résister face aux intempéries puisque les murs n’existent pas aussi » poursuit Apeya Dwana. Il arrive souvent que les élèves doivent rester plusieurs jours à la maison !

Pour cette année scolaire, 200 élèves sont inscrits. L’année passée, il y avait 180 élèves à l’école. « Les salles sont en mauvais état. Nous n’avons que six salles de classe. Face à cet effectif croissant, les salles ne suffisent plus. Tout ce que nous voulons pour l’instant, c’est de voir nos bâtiments construits pour permettre aux enfants d’étudier régulièrement comme les autres élèves », explique l’enseignant en chef.

Un jeune élève de l’Ecole Primaire Agbanda

Investir maintenant pour assurer l’avenir de demain

En dehors du manque des bâtiments, l’Ecole Primaire Agbanda manque également de matériels didactiques. Cette école n’est pas la seule dans cette situation. Beaucoup d’enfants de la Province du Haut-Uélé n’étudient pas dans des conditions correctes.

Un enfant nous confie que « pendant la pluie, nos cahiers sont mouillés. Même si on nous demande de rentrer, certains de mes camarades sont mouillés car leur maison se trouve loin de l’école ». Le jeune garçon de sixième année étudie pour devenir une grande autorité… il pourra ainsi plaider pour la construction de toutes les écoles de la Province.

Ces enfants, considérés comme l’avenir de demain, doivent bénéficier des éléments nécessaires pour une éducation de qualité et dans de meilleures conditions. Ce n’est pas un privilège qu’on leur accorde, c’est leur droit !

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Publié initialement en mars 2018