Jonathan is 16 years old and he is a youth reporter Kinshasa. He studied at Saint Joseph College and wants to become a lawyer to defend the children’s rights. His dream? That his country “become a country fit for children, a country that respects the rights of the children and put them at the center of everything.”

Jonathana 16 ans et il est enfant reporter de Kinshasa. Il étudie au collège Saint Joseph et aimerait devenir avocat pour défendre les droits des enfants. Son rêve? Que son pays “devienne un pays digne des enfants, un pays qui respecte les droits de l’enfant et qui les mettent au centre de tout.

Le 22 mars de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de l’eau.

A cette occasion, nous les enfants reporters de Kinshasa sommes descendus dans le village de Kamalengi situé dans le quartier Bambona (ville province de Kinshasa).

Au cours de notre visite, ce qui nous a frappé c’est que dans ce quartier qui regorge de plus de 3000 habitants il n’y avait que 7 points d’eau dont seulement 3 étaient fonctionnels.

Cela fait un point d’eau pour 1000 habitants !

Pour accomplir notre mission, nous avons interviewé les personnes trouvées en ce lieu.

A la rencontre de Marie, une habitante du quartier qui nous a dit :

« Nous avons un problème d’eau potable depuis 1997. Jusqu’à présent nous ne bénéficions pas d’eau potable de la part de la Regideso dans notre quartier. Des fois nous devons parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau. Quand nous sommes fatigués, nous utilisons l’eau du puits pour boire, préparer et nous laver, malgré les différentes maladies que nous apporte cette eau. Nous avons aussi des difficultés d’installations hygiéniques propres et nous n’avons pas d’endroit où entreposer nos détritus. »

Nous avons ensuite rencontré Christelle, une enfant de 11 ans qui vit aussi dans le quartier.

« Avant de nous rendre à l’école, nous devons nous réveiller très tôt le matin, vers 5h, pour aller chercher de l’eau pour nous laver »

Je lui ai ensuite demandé si cette eau leur apporte des problèmes liés à la santé. Elle m’a répondu :

« Effectivement, après m’être lavée avec cette eau, j’ai des démangeaisons, des gales. Après l’avoir bue, j’ai des maux de ventre, des amibes, des vers intestinaux. »

 

L’état de ce village n’est pas en conformité avec la Convention relative aux droits de l’enfant.

C’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à tous les partenaires nationaux et internationaux de faire respecter l’article 24 de la CDE qui stipule que tout enfant a le droit de jouir du meilleur état de santé possible.

En construisant des installations hygiéniques adéquates et en multipliant le nombre de points d’eau potable dans chaque coin du pays, les enfants congolais vivront dans de meilleures conditions.

En RDC où la potentialité hydrolique est énorme, j’ai lu que 30 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.

Sans eau il n’y a pas de vie dit-on…

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Vidéos: Jonathan, Enfant reporter de Kinshasa

Photo: UNICEF RDC / Majourel