Glodi a 14 ans et est enfant reporter de Kinshasa. Il étudie la pédagogie parce qu'apprendre aux personnes qui sont ignorantes est le plus noble des métiers. Glodi est passionné de football, et surtout de Lionel Messi. Son rêve pour le futur est qu'au moins 99% des enfants aillent à l'école et qu'il n'y ait aucune discrimination entre filles et garçons, pour que le Congo se développe et que les enfants aient un avenir radieux.

Glodi is 14 and he's a young reporter in Kinshasa. He's studying Education because teaching people who are ignorant is such an honourable profession. Glodi is passionate about football, and especially Lionel Messi. His dream for the future would be for 99% of children to be able to go to school and for there to be no discrimination between girls and boys, so that Congo can develop and offer a bright future for its children.

ENFANT REPORTERMon nom est Glodi, j’ai bientôt 15 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. Pour mon premier article, je veux vous parler de l’accès à l’eau potable.

Une famille congolaise sur deux, soit 37 millions de congolais au total, n’ont pas accès à l’eau potable. Quant au reste du monde, 1,8 millions d’enfants meurent chaque année avant leur 5eme anniversaire suite au manque d’accès à l’eau potable, qui les rend victimes des maladies hydriques.

En descendant sur le terrain dans la zone de sante de Biyela, moi et mes amis avons remarqué qu’il y avait des enfants qui souffraient pour avoir accès à de l’eau potable.

Il y a des enfants qui doivent parcourir de longues distances, des enfants qui portent des gros récipients d’eau, des enfants qui doivent pomper de l’eau, …

Alors comme conséquence, ces enfants peuvent tomber malade ou arriver en retard à l’école et tout cela freine leur développement.

Trouvez-vous normal de faire jouir l’enfant d’un droit et d’en violer un autre ?

Offrir à l’enfant un accès à l’eau potable mais l’obliger à aller loin de chez lui pour en jouir, il y a des chances qu’il manque l’école pour aller collecter l’eau et c’est ainsi son droit à l’éducation qui est violé.

Le gouvernement a installé des points d’eau à travers son programme « village et école assainis », et nous voulons qu’il continue à le faire dans tout le milieu urbain, péri urbain et même dans les endroits les plus reculés du pays comme la forêt où vivent les pygmées.

Car, tout enfant a droit à l’eau pour une bonne santé, sans distinction de sexe, de milieu, de revenu…

L’article 24 de la Convention Internationale relatives aux Droits de l’Enfant stipule bien que chaque enfant a droit de jouir d’une bonne santé, d’une bonne nutrition.
Car dit-t-on, l’eau c’est la vie et on ne peut pas vivre sans eau.

Comme on dit dans ma langue, en lingala, mayi eza kitoko.