Aujourd’hui, un enfant de moins de 5 ans sur deux en Afrique n’a pas été enregistré à la naissance. Cela signifie que la moitié des enfants d’Afrique ne disposent pas d’acte ou de certificat de naissance, les privant ainsi d’une identité officielle. Les risques auxquels sont exposés ces enfants sont énormes et peuvent les empêcher de jouir de leurs droits.
Les enfants dont la naissance n’a pas été enregistrée et qui ne peuvent pas prouver leur âge, sont plus vulnérables à la marginalisation, la discrimination, les abus et aux risques associés en termes de protection, tels que le mariage des enfants, le travail des enfants, l’enrôlement dans des groupes et forces armés, et dans des trafics. Il est bon de rappeler qu’un enfant qui connait ses droits et qui peut les faire valoir est un enfant mieux protégé contre la violence.
A chaque enfant, son identité
L’enregistrement des enfants à l’Etat Civil vaut son pesant d’or car il répond à l’esprit de l’article 8 de la Convention relative aux droits de l’Enfant. L’Etat a l’obligation de respecter – et si nécessaire de rétablir – les aspects fondamentaux de l’identité de l’enfant.
Même durant cette période incertaine liée au coronavirus, les services de l’Etat doivent continuer à s’occuper de l’enregistrement des naissances. Le Gouvernement doit aussi renforcer les mesures exceptionnelles pouvant conduire à l’enregistrement tardif des naissances.
J’encourage tous les parents à faire enregistrer leurs enfants !