En rapport avec cet article
Je m’appelle Dan Assombay, j’ai 17 ans et je suis enfant reporter de la ville province de Kinshasa. Je suis également joueur de football amateur. Le sport est un droit pour chaque enfant. Il permet d’être en bonne santé et de développer l’esprit d’équipe.
Malheureusement, je constate qu’il n’y a pas suffisamment de cadres où les enfants peuvent le pratiquer. Dans mon quartier, par exemple, c’est sur des terrains sablonneux, parfois pieds nus et sous un soleil de plomb, que les enfants jouent au football. Quand on fait une passe, quel que soit son talent, le ballon rebondit sur les bosses de sable et change de direction. C’est énervant !
Plusieurs jeunes de mon quartier rêvent comme moi, de devenir un jour des joueurs professionnels de football. Quand on voit des joueurs comme Mbapé ou Mané gagner des millions grâce au football, ça nous remplit les yeux d’étoiles. Mais comment se développer pour atteindre ce niveau s’il n’y a pas d’infrastructures de sportives ?
Il y a beaucoup de talents dans mon pays, dans presque tous les sports. Il suffit de vous rendre sur le peu d’espaces encore vides dans les quartiers de Kinshasa pour voir des petits Messi ou Lebron James. Mais faute de centre de formation et d’espaces dédiés, ils n’atteindront peut-être jamais le niveau professionnel.
Manque de centres d’encadrement des talents sportifs à Kinshasa (@Ponabana)
Parfois, j’ai des doutes. Je me demande si avec les conditions dans mon pays, je pourrai vraiment un jour vivre de ma passion. Mais, je reste confiant en mes capacités. Je vais donner le meilleur de moi-même pour atteindre les plus hauts niveaux.
Pour que chaque enfant ait la possibilité de s’épanouir dans le sport, je demande, au ministre des sports et loisirs ainsi qu’aux différents présidents des fédérations sportives, de mettre en place des infrastructures sportives dans tout le pays.
Je plaide pour la création de centres de formation dans toutes les villes, pour dénicher les talents et donner aux enfants plus de possibilités de progresser
.
Que vive le sport !
