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Je suis Tendresse, enfant reporter de Kipushi, dans la province du Haut-Katanga et j’ai 14 ans. Je vais vous parler de Naomie, un enfant de 11 ans que j’ai rencontré au marché entrain de vendre.
Une dure labeur
Naomi décrit sa situation : « J’aime beaucoup les études, mais je suis freinée par le manque des moyens. Mes parents ne s’occupent que de nous nourrir. J’aide maman à vendre au marché. L’argent que je gagne aide au repas et à d’autres besoins courants de la maison. Mais j’ai ma caisse. Et l’année prochaine, je dois étudier ! », me dit Naomie.
Tous les jours, elle part vendre au marché. Et ce n’est pas une partie de plaisir. « De 7h à 18h je dois me tenir debout pour servir les clients. C’est fatiguant », a-t-elle dit.
Un rêve en tête, une résolution ferme
Naomie m’a déclaré d’avoir le rêve dans sa tête : « l’année prochaine je dois poursuivre avec les études. Je souhaite un jour devenir avocate, pour commencer à défendre les droits humains et mener une bonne vie quand je serai adulte».
Le cas de Naomie n’est pas un cas isolé dans la ville de Kipushi. Ils sont très nombreux, les enfants vendeurs, qui passent leurs journées dans les marchés. Ils sont pour la plupart âgés de 7 et 15 ans, filles comme garçons.
Je demande aux parents de s’acquitter de leurs obligations. Scolarisez les enfants, ne sacrifiez pas leur avenir.
Encadreur : Christian Maland
