Bonjour, je m’appelle Kethia Bitha, et je suis enfant reporter de Kisangani, j’ai 16 ans. Le risque d’aller aux cours augmente par deux quand il y a montée des eaux. Je vis dans la commune Lubu-ya-bera, sur l’autre côté de la rive de la rivière Tshopo et j’étudie à l’institut Maikazo.
Pour le rendre à l’école, je dois traverser la rivière Tshopo, en pirogue. Le trajet s’effectue par une pirogue non-motorisée, manoeuvrée par un pagayeur.
Pendant les mois de décembre et janvier, quand il y a montée des eaux, c’est la grande peine. Contrairement à d’autres endroits du rivage où plusieurs pirogues assurent la traversée, de notre côté, une seule pirogue est opérationnelle. Cela fait que la traversée est lente. Car il faut attendre que l’unique pirogue parte d’une rive à une autre, en pagayant, puis revienne pour prendre d’autres passagers. Cela nous met souvent en retard.
Je demande que les autorités de notre ville et notre commune puissent voir comment régler cela en nous en nous ajoutant une pirogue pour faciliter la traversée.
Encadreur : Alexis Kabwika