Bonjour. Je m’appelle Rebecca Birungi, Enfant Reporter de 12 ans de la ville de Beni, et j’étudie au complexe scolaire Musayi. J’ai constaté qu’il y a une augmentation considérable de maisons de tolérance dans la ville de Beni. Le plus inquiétant est qu’il y a certaines jeunes filles de moins de 18 ans qui y sont exploitées.

 

Depuis que notre province est exposée à une insécurité chronique, on remarque que les jeunes filles déplacées de guerre sont exploitées dans les maisons de tolérance. Elles s’adonnent à cette activité essentiellement pour survivre, malgré les dangers liés l’exercice de cette activité.

 

Des maisons de tolérance dans chaque Quartier

Dans presque chaque quartier de la ville de Beni, il y a des maisons de tolérance. On y vend du chanvre, des stimulants sexuels, des aphrodisiaques et toutes sortes d’alcool. Et ce sont les enfants qu’on utilise pour vendre ces produits. Ces enfants sont aussi obligés de fournir d’autres types de services, d’ordre sexuel, aux clients qui fréquentent ces lieux.

 

Sortir les enfants des maisons closes

Ces filles sont exposées à plusieurs dangers. Il y a les clients qui ne tolèrent pas les rapports protégés, les clients violents, sans parler des proxénètes. Voilà pourquoi je demande que conformément à la CDE qui stipule que « L’État s’engage à protéger les enfants contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle, y compris aux fins de prostitution ou de production de matériel pornographique ».

 

Ma requête

Je demande au commandant de la police de protection des enfants d’initier des actions pour sortir ces jeunes filles de ces maisons, et d’arrêter toutes les personnes qui tiennent ces maisons de tolérances qui exploitent les enfants. Car éduquer une fille c’est éduquer une nation

 

 

 

 

Encadreur: Samuel Isenge