Bonjour. Je m’appelle Heri Kasembo, je suis enfant reporter de la ville de Béni. J’étudie à l’institut Munyembelu Béni, et j’ai 15 ans. Je vais parler de la rentrée des classes. J’ai échangé avec Kavira, une élève de la 8ème année à l’Institut Kilokwa. Elle m’a dit qu’elle n’a pas encore repris les cours, parce qu’ils n’ont pas encore reçu les fournitures scolaires. Ses tuteurs ne sont pas en mesure d’acheter tous les objets classiques.
Une situation générale de crise
Aimé est une élève de la 5 ème année primaire au complexe scolaire Siwako, une école pour orphelins. Elle nous dit que son école n’a pas repris les activités scolaires, parce que certaines salles de classe ne sont pas équipées en pupitres, et beaucoup parmi les élèves n’ont pas d’uniformes. Même la direction ne s’est pas encore approvisionnée en craies.
Pour ces enfants, la rentrée scolaire c’est pour la semaine suivante. Je me sens choqué par cette situation, et je veux que l’État considère le droit à l’éducation des enfants, conformément à l’article 28 de la convention relative aux droits de l’enfant. Elle stipule que les Etats partis reconnaissent le droit à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances.
Encadreur : Charmante Syahava