Philippe Ntale est un enfant reporter de la ville de Bukavu, dans le Sud-Kivu.

Je m’appelle Philippe Ntale, j’étudie au collège Alfajiri, et j’ai 16 ans. Chaque année, je participe au concours de Génies en Herbes dans mon école.

 

 

Je suis membre de l’équipe de mon école

C’est une compétition qui teste le niveau intellectuel des élèves à travers des sujets divers : culture générale, science, découverte, etc. Elle permet d’accroître les connaissances des élèves, surtout ceux qui jouent à ce jeu régulièrement.

Dans mon école, tout le monde peut y participer, avec la permission du chargé de la culture de chaque classe. Mais le critère clé demeure les performances de chaque élève en matière de culture générale. Durant l’année scolaire 2022-2023, j’étais parmi les organisateurs. La compétition a duré toute l’année scolaire, avec deux matches chaque mercredi, sauf en période d’examens et de congé.

 

Que du bonheur !

Personnellement, cette activité me rend très heureux et me permet de me cultiver encore plus, dans tous les domaines. Je me sens vraiment à l’aise quand j’anime les matches ou quand je joue pour mon école. Nous avons participé à une compétition interscolaire dans une école de Kadutu pour la clôture de l’année scolaire 2022-2023. Et nous en sommes sortis vainqueurs. Nous étions 7 élèves de mon école et nous avons fait honneur à notre institution.

Je suis rassuré que quand je serai en sixième année des humanités, je n’aurai pas de problèmes dans les cours de culture générale, d’histoire, de géographie, de biologie, chimie et autres. J’ai appris plusieurs choses déjà qu’on n’a pas encore appris et qu’on apprendra dans les classes supérieures.

 

Impliquer d’autres écoles

Jouer au Génies en Herbes est un atout majeur dans l’auto-apprentissage d’un élève. Et je pense que ce serait une bonne chose de l’instaurer dans toutes les écoles de la ville, voire du pays entier. Plusieurs élèves pourraient bénéficier de la vaste culture générale qu’elle apporte. Cette activité contribue beaucoup du point de vue intellectuel.

Je recommande au gouvernement d’appuyer les activités parascolaires de ce type à travers tout le pays, via les ministères chargés de l’éducation et de la culture.