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Je m’appelle Yanick Sivihwa, Enfant Reporter de la ville de Beni. Je suis élève à l’Institut Kalemire et j’ai 15 ans. Les relais communautaires sont passés par chez nous lors de la distribution de moustiquaires imprégnés. Et je suis content car cela nous permet, ma famille et moi de lutter contre la malaria.
Des moustiquaires très attendus
La campagne de distribution de moustiquaires a été lancée vers la fin du mois de Juin. Les relais communautaires passent dans les quartiers et communes de la ville de Beni, pour distribuer des moustiquaires aux ménages. Cette campagne me réjouis car la dernière distribution date de plus de 3 ans. Nos moustiquaires étaient déjà en lambeaux. Ce qui justifiait des cas de paludisme dans ma famille. Mais maintenant qu’il y a des moustiquaires, nous serons protégés contre le paludisme pendant un moment.
Nous devons éviter les mauvaises pratiques
A Beni très souvent, les moustiquaires sont mal utilisées, ou alors elles sont détournées de leur utilisation première. Elles sont utilisées dans l’élevage de poussins, ou comme filet de protection de potagers. D’autres encore les utilisent comme fils pour étaler le linge ou carrément comme matériau dans la construction de maisons en terre battue.
On doit obligatoirement dormir sous une moustiquaire
Lorsque j’ai parlé avec mes amis du quartier, quelques-uns m’ont dit qu’ils n’avaient pas l’intention de dormir sous la moustiquaire parce qu’il y fait chaud. Le plus étonnant est que même leurs parents partagent cette idée. Quant à moi, je préfère supporter la chaleur plutôt que de passer des jours sous perfusion à cause de la malaria. Ou pire encore, perdre carrément la vie en cas de complications. Car la malaria tue.
C’est pourquoi, Je recommande à la population de la ville de Beni de profiter de cette occasion pour combattre la malaria, et de bien utiliser les moustiquaires. Au médecin chef de zone et ses différents partenaires de santé, je recommande de toujours accompagner les distributions de moustiquaires par des séances de sensibilisation, pour éviter qu’on ne les utilise à d’autres fins.
Encadreur : Samuel ISENGE
