Bernice Ngoie, 14 ans, est enfant reporter de Lubumbashi, province du Jaut-Katanga.

 

Je m’appelle Bernice Ngoie Mikombe, enfant reporter de la ville de Lubumbashi, et j’ai 15 ans.
J’ai pensé à ces enfants de Soweto, en Afrique du Sud, qui ont été tués. C’était lors de la célébration de la journée de l’enfant Africain le 16 juin dernier.

 

Et pourtant, ils manifestaient pacifiquement contre la politique d’enseignement obligatoire de la langue de colonisateur dans les écoles du pays.

Pour moi, ces enfants sont un exemple de courage dans la lutte contre l’injustice et la discrimination. Je crois que c’est leur acte de courage qui est commémoré chaque année lors de la journée internationale de l’enfant africain.

 

Accompagner l’enfant dans ses décisions

 

L’enfant est un être vulnérable. Et seul, il ne peut pas prendre des décisions sur sa vie. Alors, les parents et les adultes doivent lui montrer le chemin et l’accompagner dans ses choix. Surtout, les adultes ne devraient priver l’enfant de ses droits. C’est ce que souligne la loi portant protection de l’enfant. Elle affirme que « tout enfant privé de liberté, est traité avec humanité en tenant compte des besoins des personnes de son âge ».

Pour moi, la célébration de la journée de l’Enfant Africain démontre l’importance de mettre en avant les droits et le bien-être des enfants africains. Il est aussi vrai que beaucoup d’enfants confrontés à des défis tels que la pauvreté, la malnutrition, la maladie, la guerre, le travail des enfants, les violences, le mariage précoce, la discrimination, l’accès limité à une éducation de qualité, etc.

Mais, la journée internationale de l’enfant africain m’a permis de voir encore l’importance de la protection des droits des enfants africains. Cela permet de leur garantir un avenir meilleur.

 

 

Encadreur : Evariste Mwamba