Je m’appelle Lucrece Ndunga, enfant reporter dans la ville de Bunia et j’ai 13 ans. J’ai remarqué que depuis la hausse du prix du carburant, certains élèves ne vont plus à l’école.
J’ai remarqué que Olive, ma collègue de classe, ne vient plus à l’école depuis un moment. Elle habite à la police de frontière, un quartier qui se trouve très loin de l’école située au centre-ville.
Sa mère lui a dit qu’elle devra maintenant aller à l’école à pied parce qu’elle ne plus lui payer le transport.
Olive n’est pas la seule dans cette situation. Beaucoup d’autres enfants ne vont plus à l’école depuis que les prix des courses de taxi moto ont augmenté.
Les motards disent qu’ils ont augmenté les prix à cause de la hausse du prix du carburant.
Comme Olive, d’autres enfants ne savent pas marcher des longues distances pour venir en classe. Certains parents disent qu’à cause de la hausse du prix du carburant, les taximen ont aussi haussé le prix de la course du taxi moto.
Avant on pouvait payer 500 Fc pour une course. Mais aujourd’hui, nous payons 1500 Fc à 2000 Fc pour une simple course. Les conducteurs de taxi moto disent que c’est à cause de la hausse du prix du carburant. Avant un litre coûtait 1500 FC. Aujourd’hui, ils achètent à 40000 Fc le litre.
Une maman nous a confié qu’elle a 4 enfants qui étudient au grand collège à moins de 2 Km de la maison. « Avant je payais 2 taximen qui les amenaient à l’école. Actuellement je paie le double de ce que je payais avant. Et cela devient difficile. Je n’ai pas assez de moyens et je ne sais plus continuer à payer autant d’argent seulement pour le transport des enfants. J’ai résilié mon contrat avec les motards. Et les enfants iront à pied à l’école. J’ai pitié de mes enfants qui doivent aller étudier loin », a-t-elle ajouté.
Face à cette crise du carburant dans la ville de Bunia, je demande aux autorités de trouver une solution convenable. Sinon, beaucoup d’enfants n’iront plus à l’école et cela aura des conséquences néfastes sur leur éducation.
Encadreur : Délice Wamusonia
C’est vrai mais cela ne doit pas être un pretexte pour qu’un enfant boycotte les cours. Que les encadreurs encourangent les élèves de continuer à fréquenter l’école car leur futur en dépend. Moi qui vous parle, à Kisangani nous faisions le pied d’une commune à une autre ( Tshopo à Makiso) pour fréquenter l’école et pdt bcp d’années. La conjocture et/ou la situation actuelle est générale et l’Etat Congolais seul ne saura pas résoudre cette crise Internationale ( du carburant). Sinon coe c’est un article, nous disons félicitations à notre jeune fille et bcp de courages quant à ce.