Malembi Wamushila Marie-grâce est enfant reporter, contributrice Pona Bana, dans la ville de Kinshasa.

Je m’appelle Malembi Wamushila Marie-grâce. Je suis enfant contributeur du blog Pona Bana. J’ai rencontré un enfant de six ans dans la commune de Mont-Ngafula, dans la ville de Kinshasa.

 

Il m’a dit qu’il se sent abandonné. Mais comment ? Et pourquoi cet enfant se sent-il abandonné ?

Joël a 6 ans et habite au quartier Tchad, dans la commune de Mont-Ngafula. Il vit avec ses 4 frères et étudie dans une école de son quartier. C’est avec son histoire que je découvre que la commune de Mont-Ngafula est grande. Et dans certaines parties, les élèves se sentent abandonnés. Ils n’ont pas des salles de classe aux normes. Leurs familles vivent dans des conditions difficiles.

 

Un enfant abandonné?

Depuis sa naissance, Joël n’a jamais eu de jouet. Pour lui, avoir un robot est un luxe qu’il ne pourra peut-être jamais se permettre. Joël fabrique ses jouets tout seul. Ils sont en carton ou en papier. Sinon, ce sont des bouchons qui font l’affaire pour se fabriquer un jouet.

Ses parents peinent à le nourrir avec ses frères. Donc, pour survivre, ils doivent aller dans un quartier voisin quémander la nourriture dans des familles qui peuvent leur offrir à manger.

 

« Quand on y va, on profite pour regarder la télévision. À la maison, il n’y a ni eau ni courant. Et c’est comme ça depuis longtemps », me raconte Joël.

Pour lui, les enfants de son quartier sont les oubliés de la ville de Kinshasa. Avec ses amis, ils en parlent souvent.

 

Les enfants ont des droits

J’ai du mal à imaginer la situation de ces enfants. En fait, dans ce milieu, on parle d’enfants, mais pas de leurs droits.  En fait, plusieurs droits de l’enfant sont violés. Et personne ne parle aux enfants de leurs droits, encore moins aux parents. Du coup, on ne se rend pas compte des droits des enfants qui ne sont pas respectés.

Pour moi, la solution serait : former, sensibiliser. Ce serait redonner un espoir que les conditions de vie de ces enfants vont s’améliorer un jour. Je l’espère.

 

Encadreur : Choisie Nseka