« Vodacom Congo, bonjour. Je suis Sublime Mokuba, comment vous appelez-vous, s’il vous plaît ? »… J’imagine seulement. Et je souris.J’étais là et je l’ai entendu. Je m’appelle Sublime Mokuba, je suis enfant reporter de Kinshasa.
Dans le cadre de la préparation de la journée mondiale de l’enfance, avec d’autres enfants reporters, nous avons fait une immersion chez Vodacom. Nous avons discuté avec les responsables de cette entreprise de télécommunication à Kinshasa le vendredi 8 novembre. C’était juste magnifique.
Le but de la visite était d’apprendre comment fonctionne cette entreprise et aussi nous inspirer pour nos choix, futur, potentiel de métier. Nous avons discuté avec des employés et des cadres de l’entreprise qui nous ont expliqués en quoi consiste leur travail et ils nous ont partagé les défis et les bonheurs qu’ils ont depuis des années.
« Vodacom Congo, bonjour… »
Avant cette visite, je ne pensais pas vraiment que quand on appelle le numéro client, on tombe vraiment sur des personnes vraies. Je croyais que c’étaient des robots ou bien de voix enregistrées. Mais non. Alors, on arrive au call center de Vodacom. Nous avons vu plusieurs personnes prendre des appels téléphoniques. J’ai pu voir de près comment se passent les échanges avec les clients. Ils commencent tous par : « Vodacom Congo, bonjour », avant de se présenter et de demander quelles sont les préoccupations du client.
J’étais captivée par le nombre d’appels qu’ils reçoivent et de la rapidité incroyable avec laquelle ils résolvent les problèmes des clients. En fait, j’ai trouvé cela passionnant. Je me suis même imaginée à leur place. Je me suis demandé si je pouvais travailler aussi rapidement qu’eux. Et vous savez quoi ? Je pense que je m’en sortirais très bien. Et je m’adapterais vite.
Licencier certains collègues n’a pas été facile
Avant d’arriver au call center, nous avons discuter avec monsieur Khalil Al Americani, Dg de Vodacom. Il nous a raconté que l’une des grosses difficultés qu’il a eue dans son parcours, c’est le licenciement de certains de ses collègues. En fait, avant de venir à Kinshasa, il a travaillé dans une entreprise au Nigéria. Dans cette entreprise, il occupait un poste qui lui imposait certaines responsabilités. Un jour, il devait licencier certains de ses collègues. Il a dû le faire, mais il nous a avoué que ce n’était pas évident.
Monsieur Al Americani nous a parlé de Vodaeduc. C’est un site mis en place par Vodacom, qui permet aux élèves de suivre des cours en ligne et d’accéder à des contenus qui intéressent les enfants et les parents. C’est de cette façon que Vodacom travaille en faveur des enfants.
À notre tour, nous lui avons expliqué qui est un enfant reporter et les différents défis que nous rencontrons en portant la voix d’autres enfants. Il en a profité pour nous prodiguer des conseils. Selon lui, ces conseils peuvent nous conduire à la réussite. Nous avons aussi discuté avec le directeur financier et la directrice des ressources humaines. Chacun nous a expliqué ses défis et comment ils font chaque jour pour bien faire marcher cette entreprise. Madame Agnès Muadi, directrice des ressources humaines, nous a confié que chez Vodacom, on n’est pas une femme comme dans les stéréotypes. On travaille, tout simplement et on gagne sa place.
C’est par le travail qu’on peut se réaliser et avoir la progression dans sa carrière.
J’ai vraiment aimé ces messages encourageants.
Encadreurs : Jedidia Kupa, Maranatha Yala