Je m’appelle Davina Mabela, Enfant Reporter de Kipushi dans la province du Haut-Katanga. A l’occasion de la journée mondiale de la musique. En Afrique, les chants traditionnels sont une richesse. Le chant occupe une place importante dans différentes manifestations. J’ai rencontré Bilartoss, un amoureux de musique âgé de 18 ans.
Un Passionné de musique traditionnelle
Bilartoss est parvenu au constat que les jeunes n’accordent pas assez d’attention à ma musique traditionnelle. A l’inverse, lui s’intéresse à cette musique et la chante voici déjà cinq ans. Mais dans le style rap. Et il expique comment tout cela a commencé. Il raconte qu’il n’a jamais appris à chanter. C’est un talent inné. Avec la technologie, Bilartoss tire son inspiration de Tik Tok ou de Youtube pour trouver des nouveaux pas de danse. Son style musical, il le tire de Booba, le rappeur français, dont il dit que c’est son idole.. Et depuis 2019, il écrit des chansons.
Bilartoss se dit béni : « Je me sens bénis car j’ai convaincu mes parents de me laisser pratiquer la muique Ils sont toujours joyeux lors de mes prestations dans différentes manifestations”.
La musique, toute une philosophie
Pour lui, » Chanter, c’est exprimer ses émotions, ses pensées et tout ce que qu’on ressent. La musique est un art, mais aussi une activité physique importante pour la santé. Elle favorise nos relations au–delà des mots. Elle est également une source d’expériences corporelles, sensorielles et sociales. Quand je chante, je dépense beaucoup d’énergie. Lorsqu’on a l’habitude de pratiquer la musique, on est en bonne santé. Il faut pratiquer la musique comme toute autre activité physique.”
Son rêve
Bilartoss se considère déjà comme un artiste et un grand en devenir. Il est fier du soutien qu’il reçoit de son entourage, plus particulièrement le soutien de ses parents, qui l’encouragent à aller de l’avant. Pour eux en effet, il n’y a pas de sots métiers. Ses objectifs sont clairs : « Je rêve devenir un grand artiste international et rendre la musique kipushoise internationale, pour la fierté de ma ville ».
Encadreur : Christian Maland