Tous les enfants ont besoin d’eau potable pour être en bonne santé mais à Isiro, dans la province du Haut-Uélé, l’eau ne coule pas aux robinets.
L’eau c’est la vie mais…
La Regideso, distributeur d’eau dans notre pays, ne distribue pas de l’eau à la population d’Isiro. Dans la ville, des distributeurs privés fournissent de l’eau mais il faut payer 200 francs par bidon. La population n’a pas d’autre choix que d’utiliser de l’eau qui est impropre à la consommation humaine et cela a de multiples conséquences sur la santé des enfants.
Lors de ma descente sur terrain à la source d’eau Saboma, j’ai rencontré Patrick, un jeune âgé de 17 ans. « Il me faut parcourir 2 kilomètres pour arriver jusqu’ici », explique Patrick qui habite dans une commune voisine. « Dans ma commune, il existe seulement des distributeurs privés donc nous n’avons pas d’autre choix que de parcourir ce long trajet pour chercher de l’eau ». Depuis une demi-heure, Patrick est au point d’eau mais n’a pas encore puisé de l’eau car beaucoup de monde attend avant lui.
De l’eau pour se protéger du coronavirus
Pendant cette période de crise sanitaire, le Ministère de la Santé recommande de se laver les mains fréquemment avec de l’eau et de respecter la distanciation d’un mètre. Comment la population d’Isiro peut respecter ces gestes ?
En tant qu’Enfant Reporter, je demande au Gouvernement et à ses partenaires de réhabilite toutes les sources d’eau et de soutenir la Regideso pour que tous les enfants puissent accéder à l’eau potable, conformément à l’article 6 de la Convention internationale des droits de l’Enfant. Cela permettra aux enfants d’Isiro et du Haut-Uélé de mettre en application les recommandions du Ministère de la Santé.
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Article écrit par Benjamin, vice-coordonnateur des Enfants Reporters du Haut-Uélé