Je suis Christophe Kayij, enfant reporter de la ville de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. J’ai 15 ans. Après notre formation sur les enjeux climatiques en juin dernier, nous sommes descendus sur terrain pour sensibiliser à la Katuba, un quartier populaire de Lubumbashi.
Alors là, je vois une grande parcelle avec des maisons. Curieusement, il n’y a aucun arbre. Surpris, j’ai voulu savoir pourquoi une parcelle aussi vaste n’a pas d’arbres ? Lorsqu’il fait chaud, comment font les occupants pour se mettre à l’abri ? Je rencontre Grâce, enfant de la parcelle. Elle a 25 ans.
Grâce m’explique tout
Grâce m’apprend qu’avant, leur parcelle avait beaucoup d’arbres. « Des gens venaient souvent demander s’il n’y a pas de maisons à louer dans notre parcelle. Alors, les propriétaires ont coupé les arbres pour construire des maisons de location », m’explique Grâce.
Avec autant de monde dans cette parcelle, les enfants vivent dans un environnement stressant et sans arbre.
Pour faire que les enfants puissent vivre dans un environnement où il y a des arbres et de la verdure, les autorités peuvent exiger à ce que chaque parcelle à Lubumbashi puisse avoir au moins un arbre. Cela peut contribuer au bien-être des enfants et permettre de lutter contre la coupe d’arbres dans la ville.
Je me dis aussi que les bailleurs privés peuvent aussi s’impliquer à préserver l’environnement de leurs locataires et planter des arbres pour leur bien-être et celui de leurs enfants.
Encadreuse: Jessica Kyungu