La pandémie de coronavirus (COVID-19) ravage la grande partie de la population mondiale. Le coronavirus, qui se transmet lors d’un contact étroit avec une personne malade, nous oblige à être confinés et ne pas sortir de la maison, même pas à l’école et nous n’avons pas droit au loisir et au divertissement.
Le COVID-19 et moi
Cela fait un bout de temps que je me confine à la maison, plus de peur que d’espoir. Je fais de mon mieux pour respecter les mesures d’hygiène pour me protéger et protéger tous ceux qui m’entourent, en me lavant les mains par exemple. S’il arrive que je sorte, je garde mes distances avec les autres et je tousse ou j’éternue dans mon coude.
L’activité la plus importante qui me manque, c’est l’école car c’est l’endroit où je me sentais bien encadrée et où je pouvais penser à mon avenir. Nous sommes dans l’embarras et nous ne savons pas jusqu’à quand cette histoire de confinement pourra prendre fin.
Et les enfants des rues ?
Alors que tout le monde doit rester à la maison, ma plus grande inquiétude est que les enfants de la rue n’ont pas d’abri pour se protéger et passent la nuit à la belle étoile. Ils n’ont pas d’accès aux mesures préventives possibles contre cette pandémie. Conformément aux article s6,18 et 20 de la Convention relative aux droits de l’Enfant, ils ont droit, comme tous les enfants, d’être et de rester en vie ainsi que de pouvoir grandir dans les meilleures conditions possibles.
C’est pour cette raison que je lance un appel pour venir en aide aux enfants vivant dans la rue afin qu’ils ne soient pas des canaux de transmission du virus. J’encourage également la population à comprendre que le COVID-19 est un danger grave et pour y faire face, il faut respecter toutes les mesures de prévention.