Lors de sa visite dans un Centre de Transit et d’Orientation à Goma, l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU a accordé une interview aux Enfants Reporters.
La capoeira pour la paix en faveur des enfants vulnérables
A l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), l‘UNICEF met en œuvre plusieurs projets, en partenariat avec les structures locales, pour garantir à tous les enfants un développement de qualité.
L’un de ces grands projets est la « capoeira pour la paix » mis en œuvre par l’ONG CAJED qui a érigé un Centre de Transit et d’Orientation (CTO) pour les enfants sortis des forces et groupes armés. Cette initiative a pour but de faciliter leur réintégration dans la société.
Un attachement à la cause des enfants congolais
J’ai eu le privilège de rencontrer l’Ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, lors de sa visite ce jeudi 26 octobre au CTO. Après une courte démonstration de capoeira et des entretiens avec quelques enfants du centre, elle a accordé une interview aux Enfants Reporters. Elle nous a promis de parler de la situation des enfants congolais victimes des conflits armés au cours des différents entretiens prévus lors de sa visite.
Pour moi, cette visite est un symbole d’attachement des Etats-Unis à la cause des enfants congolais que nous sommes. Madame Nikki Haley a déclaré:
« Je ne peux qu’encourager ces enfants dont la lourdeur des expériences passées n’a pas suffi pour retirer le sourire du visage. En le voyant danser la capoeira, j’ai été ravie de remarquer la joie qu’ils expriment pour l’abandon de leur vie d’enfants soldats et l’espoir du retour dans leur famille. »
Mon plaidoyer pour la réhabilitation des enfants sortis des forces et groupes armés
Pour les enfants du CTO, l’espoir de rentrer dans leurs familles ne fait que grandir. Ainsi, j’espère que les Nations Unies mettent d’avantages de moyens à la disposition de l’encadrement des enfants afin d’améliorer leurs conditions de vie pendant et après les conflits.
Je demande aux dirigeants de mon pays de mettre en application l’article 39 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant qui stipule : chaque enfant a le droit de grandir dans un environnement qui le protège de la maltraitance et de l’exploitation et a le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir.
Pour faciliter la réinsertion des enfants anciennement associés aux forces et groupes armés dans la société, il convient de mettre en place des écoles de métier afin que ceux qui ont pris un grand retard par rapport au programme scolaire puissent, eux aussi, servir la société.
Enfin, je demande aux parents de ne pas discriminer ces enfants mais de les aider dans leur réinsertion car l’enfant est le futur de sa nation.
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Plus d’informations sur le CTO à Goma
Merci aux coopérations suédoise (SIDA), américaine (USAID), canadienne (ACDI/CIDA), japonaise (JICA), néerlandaise, belge ainsi qu’à l’UNICEF France, AMADE Mondiale, UNICEF Allemagne et CERF pour leur soutien aux programmes d’assistance aux enfants sortis des forces et groupes armés ou des milices.