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Depuis le lundi 19 septembre à Matadi, le transport en commun est devenu difficile. Et le matin, certains élèves ne savent pas arriver à temps à les écoles. Une fois à l’école, les élèves retardataires sont punis par les responsables.
En fait, à l’école, je suis arrivée en retard par manque de taxis dans la ville de Matadi.
Je m’appelle Love Mbumba, enfant reporter de Matadi, province du Kongo Central. Je suis élève en 4ème scientifique au lycée Vuvu Kieto, dans le centre de la ville de Matadi. Chaque matin, je prends le transport pour aller à l’école. Mais le lundi 19 septembre, j’ai passé plus d’une heure à attendre le transport. C’est une première.
J’ai finalement fait le pied pour aller à l’école. Et il m’a fallu 45 minutes de marche pour y arriver. J’étais avec d’autres élèves de mon école. Ma petite sœur de la maternelle est finalement restée à la maison.
Punition pour les retardataires
Christelle est arrivée en retard et n’a pas pu entrer en classe. Elle et d’autres élèves ont passé l’avant midi à l’extérieur. En plus, elle a été punie. Christelle est mise à genoux durant toute la matinée. Elle n’est pas la seule à être sanctionnée. « J’habite loin de l’école. Ce matin, je suis arrivé à 09h 05. C’est parce qu’il n’y avait pas de transport que je suis arrivé en retard», se plaint elle.
Selon les explications de mon père qui nous accompagne le matin, cette situation est due à la grève des taximen qui veulent augmenter le prix des courses en taxi. En fait, ils veulent passer de 500FC à 1000FC. Les taximen veulent augmenter les prix à cause de la hausse du prix du carburant.
Beaucoup d’enfants de Matadi n’ont pas pu aller à l’école par manque de transport. A l’institut Londe, une école publique, les taximen ont brulé des pneus pour empêcher à d’autres chauffeurs de travailler. Certains enfants ont quitté l’école à cause de la situation de panique.
Le manque de transport continue à cause de la pression des chauffeurs à Matadi. Jusque-là, les élèves vont encore manquer l’école ou arriver encore en retard. Il faudrait que les autorités de la ville puissent trouver une solution à cette situation.
Encadreur : Ange Lumpuvika
