Je suis Ketsia Passou, ambassadrice climat et défenseure de la jeunesse UNICEF en RDC et j’ai 19 ans. Depuis plus d’un mois, plusieurs quartiers sont inondés à Kinshasa, suite aux pluies qui sont tombées sur la ville. A Mbudi où je vis et à Kinsuka, un quartier voisin, les eaux ont envahi des maisons, des centres de santé et des écoles.
Les complexe scolaires Hosanna et la Fortune sur l’avenue Molokai ont pris l’eau. Les élèves ne peuvent pas y entrer.
En gros, ces deux établissements permettaient à des centaines d’élèves de jouir de leur droit à l’éducation. Depuis ces inondations, les écoles sont temporairement fermées.
Alors, depuis le 8 janvier dernier, les élèves ont repris les cours. Mais ceux des écoles Hosanna et la Fortune ne peuvent pas rentrer en classe. Ils vont certainement accumuler du retard sur le programme scolaire de l’année en cours.
La reprise des cours dans ces établissements est conditionnée par la décrue probablement. Pendant ce temps, comment se préparent les élèves qui doivent passer les épreuves d’état, l’ENAFEP et le TENASOSP ? Aussi, ces tests sont importants pour le parcours de ces élèves du primaire.
En effet, les effets du changement climatique ne font qu’accroitre les inégalités entre les enfants et jeunes de différents milieux. Les inondations privent certains élèves de jouir pleinement de leur droit à l’éducation.
Il serait aussi bon que les autorités congolaises prennent des mesures en rapport avec la gestion des déchets (plastiques) et la crise climatique.