Denise Katshunga, 15 ans, est enfant reporter à Kinshasa.

Je vous ai déjà raconté comment mon vœu de visiter la société Canalbox s’est réalisé dans la première partie de mon texte qui est déjà publié. Alors ici, je vous partage les moments forts de cette magnifique journée.

 

Je suis Denise Katshunga, j’ai 15 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. Ici, je suis la Dg de Canalbox pour une journée. Un rêve finalement devenu réalité.

 

Directrice générale, nouvelle génération 

 

Lorsqu’on arrive chez Canalbox (GVA), l’accueil est chaleureux. Madame Vanessa, responsable du service de communication et marketing, nous met tout de suite à l’aise et veut qu’on se sente mieux. Elle nous présent à ses autres collègues qui sont aussi accueillants.

Par la suite, on nous parle de Canalbox. Les membres des différentes équipes nous racontent rapidement leurs parcours et ce qu’ils font dans l’entreprise. Canalbox est une entreprise spécialisée dans la fourniture de services de communication et de connectivité. C’est ce que je retiens de ses explications.

 

Photo de famille à Vivendi Group Africa

Photo de famille à Vivendi Group Africa (@ponabana)

En attendant la venue de monsieur Moktar Tabouri, ex-directeur général de Canalbox pour la journée, je m’étais déjà mise dans la peau de directrice générale.

 

Comme Directrice générale de la société, je rencontre quelques membres de mon équipe. Chacun m’explique ses tâches et missions. Certains m’ont même fait des démonstrations. C’était fascinant d’apprendre comment chaque détail compte dans le succès d’une entreprise. Ils sont gentils. Leur sens de l’humour me fait aussi rire. L’ambiance est agréable. Alors, c’est là que je réalise l’importance du travail d’équipe.

 

Curieuse, je veux en savoir plus sur le vrai Directeur général dont je prends le fauteuil pour un moment. Je pose quelques questions à son sujet. Je veux savoir comment ils travaillent et interagit avec ses collaborateurs.

Alors, tenez-vous bien. On ne me parle qu’en bien de monsieur Tabouri, le directeur général. Certains membres de son staff ont même partagé des anecdotes sur sa bienveillance et son leadership inspirant. Je m’amusais tellement que j’en ai même oublié où j’étais. Cela va passer vite. Je me laisse porter par cette atmosphère vibrante de collaboration et d’enthousiasme.

 

Croire en soi

 

J’ai pris le temps de discuter avec Madame Vanessa de la communication. Elle m’a raconté son parcours. Il est évident qu’elle aime ce qu’elle fait. Visiblement, elle y met tout son cœur. Elle m’a encouragé à croire en moi et à me battre chaque jour pour un avenir meilleur.

 

Puis le moment attendu arrive enfin. Monsieur Tabouri est là. Cela fait quelque temps que je suis installée dans la salle d’attente de l’entreprise. Je vais lui serrer la main. Mes yeux brillent. Je suis dans les étoiles. Je suis émerveillée de revoir cet homme. Il a une belle allure et une bonne prestance. Monsieur Tabouri est entré dans son bureau, mon bureau pour quelques heures, avec joie. Rapidement, il m’invite à prendre sa place et à m’asseoir dans mon fauteuil de DG.

 

Je vais vous dire la vérité. Franchement, je rêvais un jour de m’asseoir dans le fauteuil d’un DG. En m’installant dans le fauteuil, je me suis sentie à la fois privilégiée et responsable. Je n’arrête pas de sourire. En moi, je suis stressée mais le sourire chaleureux du DG m’a rassuré. Il a partagé son enthousiasme de voir une nouvelle génération prendre les rênes.

 

Il se met à l’aise et met à l’aise en me parlant de son parcours, les défis à relever, les succès et les échecs. Lorsqu’il me parle, j’avale toutes ses paroles et je ressens en lui un sens élevé de responsabilité. La responsabilité liée à sa fonction de Directeur général.

Lorsque d’autres enfants reporters arrivent, nous lui posons tellement des questions que monsieur Tabouri ne se fatigue pas de nous répondre. Il nous a encouragé à persévérer dans le travail. Il m’a encouragé à être déterminée, à croire en moi et en mes rêves. Mais surtout, à toujours rester humble. J’ai ressenti cette humilité dans sa personne.

Ce qui m’a le plus émue, c’est que malgré ses responsabilités, il ne néglige pas son rôle de père.

 

Pour moi, la journée chez Canalbox était bien plus qu’une simple immersion. Elle m’a appris que chaque rêve, même le plus petit, peut devenir réalité. Il faut juste y croire et travailler dur.

Aujourd’hui, je sors avec une nouvelle expérience et un nouveau slogan : « pour chaque enfant, le pouvoir de changer le monde ». Je crois que chaque a ce pouvoir magique. Il devrait en prendre conscience et travailler pour que cela devienne une réalité.

 

Encadreur : Moïse Imbanda