Je suis Chanceline Mukolosha et je suis jeune reporter de la ville province de Kinshasa. J’ai 18 ans. Cette année, la journée mondiale de l’enfance a été une journée de rencontres et d’engagements avec les directeurs généraux de grandes entreprises de notre pays.
J’étais très contente de rencontrer quelques CEO et de les voir s’engager et s’impliquer dans le développement de l’enfance et de la jeunesse de notre pays.
Lors de la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de l’enfance tenue le 20 novembre dernier, un panel réunissait les CEO qui pouvaient partager leurs expériences. Mais surtout, ils se sont engagés dans les questions de droits de l’enfant. Après les différentes interventions, les enfants et jeunes pouvaient poser leurs questions aux décideurs. J’ai choisi de m’adresser à madame Mirela Pekmezi, directrice générale de Finca.
Éduquer une femme, c’est éduquer une nation
Lorsque j’entends madame Mirela, la DG de Finca, parler, je me suis rappelée que lors de la visite de ses locaux, plusieurs femmes étaient à la tête des départements. C’est un détail qui m’a marqué. Parce que malheureusement, nous sommes encore dans une société qui limite la femme aux questions de genre.
Je lui ai demandé que fait son entreprise pour promouvoir les droits de la jeune fille dans la communauté.
« Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation », commence madame Mirela Pekmezi, DG de Finca. Dans sa réponse, elle explique que c’est parce qu’elle croit fermement en cette phrase que son entreprise ouvre les portes aux femmes et essaie de donner toutes les chances possibles aux femmes pour travailler et briller davantage. Elle croit même en une femme président de la République en RDC. C’est possible. Pour elle, lorsqu’il s’agit de faire quelque chose, ce n’est pas notre genre qui compte, c’est notre savoir-faire. « Et si une femme mérite une place dans la société, pourquoi ne pas la lui donner ? » , demande la DG de Finca.
Une belle conclusion comme réponse. En fait, cette femme m’a répondu avec confiance. Dans sa réponse, j’ai senti qu’elle est profondément engagée et déterminée pour donner à la jeune fille les opportunités pour avancer dans la société. Sa réponse m’a rassurée. Elle m’a fait comprendre que cette dame et tous les chefs d’entreprises présents veulent offrir à l’enfant le meilleur avenir possible. Plusieurs autres promesses ont été faites ce jour-là. J’ai vraiment aimé.
Maintenant, j’espère que ces entreprises vont faire le nécessaire pour concrétiser les différentes promesses et offrir aux jeunes des opportunités pour leur offrir un avenir meilleur.
Encadreuse : Abigael Mwabe