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Je m’appelle Alexis Kabwika, jeune reporteur de la province de Tshopo. Actuellement à Kisangani, un nouveau phénomène de banditisme se répand dans la ville. Il est connu sous le nom de « Evapo ». Ce nom veut tout simplement dire voler avec violence, agression et menaces.
Dans la ville de Kisangani, entre 19 h et 21 h, heure locale, des passants sont violentés par des bandits, notamment dans les communes de la Tshopo, Mangobo et Kabondo.
Lambert, un jeune de Kisangani que je connais, et son petit frère ont été victimes du phénomène Evapo alors qu’ils rentraient à la maison. En route, quelques jeunes garçons avec des armes blanches les ont arrêtés.
C’était autour de 20 h. Ces bandits les ont obligés à donner tout ce qu’ils avaient. Lambert avait son téléphone et un mégaphone. Son petit frère avait aussi son téléphone en poche et un peu d’argent.
Face à la menace, ils ont refusé de s’exécuter. Ils sont battus, violemment, et leurs biens emportés par ces jeunes délinquants. « J’ai reçu des coups partout et je ne pouvais pas me défendre, car ils étaient nombreux. Heureusement pour moi et mon frère, nous ne sommes pas grièvement blessés », a déclaré Lambert. Ils étaient seuls sur l’avenue lors de leur agression. Leurs agresseurs puisqu’ils ont été agressés sont repartis tranquillement après les avoir dépouillés.
Que faire face à cette insécurité ?
Le phénomène Evapo m’inquiète parce que les victimes sont choisies au hasard. Ces bandits peuvent tomber sur tout le monde. J’aimerais que les autorités de la province de la Tshopo puissent lutter efficacement contre ce phénomène. Sur place, les résultats des enquêtes de la police indiquent que les responsables des agressions sont de jeunes garçons et même des enfants qui vivent dans le quartier.
Je demande à ce que le gouvernement provincial puisse prendre des dispositions pour assurer la sécurité des populations. Avec le phénomène Evapo, les communes de la Tshopo, Mangobo et Kabondo sont devenues des endroits dangereux à cause du banditisme.
