Renata et Lyse ont commencé leurs examens d’Etat ce lundi 24 juin à Kinshasa. Elles sont finalistes en sciences au Lycée Sacre-coeur. Pour elles, l’examen de culture générale du premier jour s’est bien passé. Elles ressortent détendues du centre et sans pression.
En fait, elles se sont levées très tôt pour aller au centre. « Il y a des formalités à remplir avant le début des examens », glisse l’une des élèves. Et personne ne veut manquer la mise en place.
Peur de l’inconnu
Lorsqu’elles arrivent au centre, ces élèves ont un peu peur. « Je suis arrivée au centre ce matin avec une boule au ventre. Je me demandais comment les choses vont se passer dans notre centre. C’était la peur de l’inconnu », avoue Lyse. Son amie Renata a aussi les mêmes peurs.
Après la mise en place, Renata et Lyse sont dans le même local. Elles doivent attendre qu’on leur distribue les feuilles d’examens. Les filles trouvent l’attente très longue. Elles pensent que les choses pourraient aller plus vite. En fait, elles sont un peu stressées. Donc, elles s’impatientent.
Quand elles reçoivent les items, elles sont soulagées de voir qu’elles sont suffisamment préparées. « L’examen s’est bien passé. En fait, ce sont des notions apprises à l’école qui sont revenues », sourit Lyse. Son amie acquiesce. Elles sont sûres d’avoir bien travaillé. C’est le cœur léger qu’elles rentrent à la maison.
Elles sont prêtes
Renata et Lyse disent avoir eu un bon départ en ce début d’examens. Elles sont confiantes pour la suite des examens.
En fait, cela fait plus de deux semaines qu’elles préparent ces examens. Et dans leur école, elles ont eu des simulations plusieurs mois avant les exetat. Elles se sentent totalement prêtes. Pour elles, le seul obstacle qu’elles peuvent rencontrer, ce sont les élèves trop bruyants. Même avec les élèves bruyants, elles arrivent à se reprendre après quelques instants de flottement.
Lyse et Renata espèrent rester sur leur rythme du premier jour pendant toute la durée des examens d’Etat. Elles veulent tout donner pour réussir du premier coup leurs examens ;
J’espère qu’elles réussiront.
Bonne chance.
Abigaël Mwabe