Kelvine Mvutu est enfant reporter dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu.

 

Je ne sais pas s’il est possible d’imposer des dépistages obligatoires pour lutter contre la mpox. Je m’appelle Kelvine Mvutu, élève au complexe scolaire Mama Mulezi à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

 

Plusieurs cas de mpox ont été recensés dans des nombreuses villes de la RDC et aussi dans la ville de Goma. Cette maladie touche les adultes, les enfants et les adolescents. Les enfants sont une tranche particulièrement vulnérable.

 

Chez les enfants, la transmission se fait principalement par contact direct avec une personne infectée ou lorsqu’il touche sur des surfaces contaminées. Des endroits comme les écoles ou les foyers surpeuplés, favorisent la propagation de la mpox s’il y a un cas qui n’est pas encore déclaré. Alors, les enfants qui aiment souvent jouer avec d’autres enfants peuvent la transmettre à d’autres enfants.

 

Losqu’un cas est déclaré et confirmé mpox, les malades sont isolés et peuvent être stigmatisés dans la communauté. Ce protocole de traitement peut être lourd à supporter pour un enfant et cela peut l’affecter sur le plan psychosocial.

Et si l’enfant va à l’école, il risque d’être mis à l’écart d’autres enfants. Pour protéger d’autres élèves, l’enfant touché par la mpox devra arrêter l’école pendant un moment au risque d’avoir du retard.

 

Prévention dans les écoles

 

Dans les écoles où les enfants ont l’habitude de jouer ensemble, il faudrait que les responsables puissent mieux surveiller les enfants pour veiller sur les différents symptômes. Pour limiter la propagation, il faut insister sur le respect des gestes barrières, notamment le lavage des mains. En plus de cela, les parents, les élèves et les responsables des écoles doivent être sensibilisés sur les conduites à tenir en cas de la mpox.

 

Je recommande à ce qu’on puisse multiplier les sensibilisations dans les écoles et intégrer le dépistage de la mpox dans les programmes scolaires. Cela va permettre aux élèves de se familiariser déjà avec les bonnes pratiques et ne pas seulement attendre lorsqu’il y a une épidémie pour en parler.

 

Les autorités compétences devraient y penser. Il faudrait aussi renforcer notre système de santé pour répondre efficacement aux flambées épidémiques. Il ne faudrait pas aussi intégrer la vaccination contre la mpox et d’autres épidémies ? C’est juste une idée que je donne.

 

La mpox chez les enfants est un problème de santé publique. Ne négligeons pas les enfants dans la lutte contre le Mpox.

 

Encadreur: Ramazani Feruzi