Adonis Kandingu est enfant reporter de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.

 

Je suis Adonis Kandingu, Enfant Reporter de Lubumbashi, j’ai 16 ans. La prochaine rentrée scolaire est prévue en septembre prochain. Lors de la célébration de la journée de l’enfant africain en juin dernier, j’ai compris combien il est important de soutenir l’éducation dans mon pays la RD Congo et dans la ville de Lubumbashi, ma ville.

 

En fait, étudier dans mon pays est difficile à cause des défis à relever. Il y a notamment le manque d’infrastructures scolaires adéquates, le manque d’enseignants qualifiés, les barrières financières, les conflits armés, les inégalités de genre et les normes culturelles défavorables à l’éducation des filles. Ces défis ont un impact significatif sur la capacité des enfants à accéder à une éducation de qualité et à réaliser leur plein potentiel.

 

Opportunités favorables à l’éducation

 

Malgré ces défis, il existe également de nombreuses opportunités pour améliorer l’éducation des enfants. Les progrès technologiques offrent de nouvelles possibilités d’apprentissage, même dans les régions les plus reculées. De plus, des initiatives innovantes telles que les programmes de cantines scolaires, les bourses d’études et les partenariats public-privé peuvent renforcer l’accès à l’éducation.

En fait, l’éducation est un droit fondamental pour tous les enfants. Il est dont essentiel pour briser le cycle de la pauvreté et favoriser le développement durable. Bien plus, l’article 28 de Convention relative aux droits de l’enfant stipule que : « Chaque enfant a le droit et l’obligation d’aller à l’école jusqu’à un certain âge ».

Dans la perspective de la prochaine rentrée scolaire, le gouvernement congolais devrait investir davantage dans l’éducation et allouer plus de ressources pour qu’on construise des écoles. En plus, il faudrait investir dans la formation des enseignants pour leur mise et remise à niveau.

 

Je demande aussi aux autorités congolaises de réformer les politiques éducations et le système éducatif dans le pays. Il faudrait commencer quelque part. Déjà que nous avons la gratuité de l’enseignement. Il faudrait continuer à progresser pour rendre l’éducation congolaise compétitive.

 

En outre, il est essentiel que les gouvernements travaillent en étroite collaboration avec la société civile, les organisations internationales et le secteur privé pour élaborer des stratégies novatrices visant à améliorer l’éducation des enfants. Cela inclut la mise en place de programmes spécifiques visant à garantir que tous les enfants, puissent bénéficier d’une éducation de qualité sans aucune discrimination.

Investir dans l’éducation des enfants, c’est investir dans l’avenir du pays et du continent. Ensemble, nous pouvons créer un avenir prometteur pour les enfants de la RDC et contribuer à bâtir un continent prospère et éclairé.

 

Encadreur : Evariste Mwamba