Esperance  Wanet

Je m’appelle Espérance Wanet et j’ai 16 ans. Je suis enfant reporter de la ville province de Kinshasa.
Alors, le jeudi 07 mars 2024, avec mes collègues enfants reporters, nous avons rencontré madame Marie-Chantal Kaninda, présidente d’une société d’extraction de matières premières (mines).

Elle est donc à la tête de la filiale congolaise du groupe anglo-suisse, le géant mondial du négoce et de l’extraction des matières premières.

Marie-Chantal Kaninda nous a partagé son expérience dans le secteur de mines, un domaine qui est souvent réservé aux hommes.
Par la même occasion, nous avons aussi rencontré d’autres femmes, ingénieure civile, juriste, administratrice, etc. Toutes ces femmes nous ont raconté comment elles ont fait pour arriver à atteindre leurs objectifs.

Pour commencer, madame Marie-Chantal Kaninda nous a raconté de son parcours et juste après, elle nous a demandé de lui parler de nos rêves et ambitions. La présidente de la société nous a cédé son fauteuil pour parler de ce qu’on voulait devenir.

S’orienter vers ce qu’on aime

Pour moi et les 5 autres jeunes filles, c’était une expérience formidable. Chacun à son tour est passé dans le fauteuil de la présidente pour parler de lui et écouter les orientations d’autres femmes de la société présentes.

J’étais un peu perdue dans mes choix. J’hésite entre la médecine et le droit. En fait, je ne savais pas me décider. Madame Sylvie Mbumb du département juridique et madame Espérance Pandi m’ont conseillé de bien observer ce que j’aime faire au quotidien. Cette passion pourra orienter mon choix vers le métier qui s’en rapproche le plus.

Quand je me suis assise sur le siège de la présidente, j’étais tellement contente. Et je me suis dit, qu’un jour, je serai dans un bureau comme celui-ci, et diriger d’autres personnes. Même si c’est dans un domaine différent.
J’ai aussi appris qu’il n’y a pas des métiers réservés aux hommes. Les femmes peuvent bien travailler dans les mines et conduire même des engins lourds. J’ai imaginé une femme descendre plusieurs kilomètres sous le sol pour chercher des minerais. C’était juste une image que je n’avais pas dans ma tête.

Il faut croire en ses rêves

Ce qui m’a le plus marqué durant cette rencontre, c’est ce que madame Marie-Chantal nous a confié. Pour elle, le plus important dans la vie, c’est de « rester simple et être soi-même » pour réussir.

De cette rencontre, je retiens que nous devons tous croire en nous et en nos rêves. La vie n’est pas toujours linéaire. Il y a des hauts et des bas. Mais il faut continuer à avancer dans ses choix et sur le chemin qu’on choisit.