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Je suis Guy Muzongo, enfant reporter de Kinshasa. Dans le cadre du renouvellement de son engagement en tant qu’Ambassadeur UNICEF, j’ai rencontré Fally Ipupa.
En fait, il est le seul artiste Congolais évoluant en RD Congo que j’écoute vraiment. Alors quand on m’a annoncé que je vais le rencontrer, j’étais aux anges. Vraiment !
Après tout, ce n’est pas chaque jour que l’on rencontre une personne avec autant de notoriété. Il a rempli le stade des Martyrs de Kinshasa. Joué dans l’une des grandes salles de spectacle à Paris, Londres, Bruxelles, etc.
S’habiller comme Fally
La veille de cette l’activité, j’ai raconté à mes amis que le lendemain, je serai avec Fally. Je l’ai dit à qui pouvait l’entendre. Je n’arrêtais pas de frimer en disant à mes amis que j’allais rencontrer Fally.
Pour être sûr de ne pas le manquer, j’ai commencé à réfléchir à quoi faire pour ne pas arriver en retard parce que l’activité allait se dérouler dans la matinée en ville.
Un moment d’échange particulier entre Guy et Fally (@ponabana)
Vue la distance entre là où j’habite et le bureau de l’UNICEF et les possibles embouteillages, j’avais peur de ne pas arriver à temps.
A force d’y penser et d’essayer plusieurs vêtements pour lui ressembler, je ne me suis pas rendu compte qu’il était déjà 1h du matin. Il faut dormir pour ne pas manquer mon réveil du matin. C’est un jour important.
Je voulais tellement lui ressembler, que je risquais d’être en retard. Je suis donc allé me coucher.
Se contenir pour ne pas crier
Ce jeudi 22 février, je crois que j’ai battu mon record de préparation. J’ai même pris une moto pour éviter les embouteillages et arriver à temps.
Une fois arrivé à l’UNICEF, il fallait attendre. Ce temps me semblait interminable.
Puis aux environs de 11h, le voilà. Oui. Qui donc ? Fally Ipupa entre dans l’enceinte.
J’évitais de faire comme tout le monde qui était en train de crier son nom. En fait, je pense que le meilleur moyen de se rapprocher d’une star, c’est de faire comme si elle n’en était pas une. Je fais semblant alors qu’en réalité, je veux tout le contraire.
Au moment de notre échange, on s’est fait un check et c’est à partir de là que j’ai correctement repris mes esprits. Quelque temps avant, j’étais dans les nuages. Avec Fally, on a discuté au sujet du fait que j’écrivais aussi des textes. Je suis passionné de musique. Avec Fally, j’ai pu me projeter un moment dans ma vie. C’était court, mais super.
J’ai beaucoup aimé cette journée. Surtout que j’ai pu voir, en vrai, l’un des artistes que j’écoute.
Juste waouh !
