« On peut être femme et travailler. En-tout-cas, moi, j’arrive à combiner le travail et ma vie de mère de famille », nous a dit, d’entrée, la directrice de service bancaire de Finca. Son conseil ? On peut être une femme et être dans un bureau sans sacrifier son mariage. Elle est d’un calme surprenant.
Je suis Jedidia Kupa, jeune reporter de Kinshasa. Avec d’autres jeunes reporters formés par l’UNICEF, nous avons visité les locaux de Finca, à Kinshasa. C’est une micro-finance. Le but de la visite, c’est de donner un aperçu aux jeunes du monde professionnel. En fait, cette activité est une immersion.
Une industrie dirigée par des femmes
Chez Finca, les femmes sont à la tête de quelques départements. Quand on y arrive, j’attends le rendez-vous qu’on a avec le directeur général. Je suis surpris par la dame qui se présente comme directrice générale. En fait, dans la plupart des entreprises, les DG sont des hommes.
« Je suis Mirela Pekmezi, directrice générale de Finca », dit la DG qui nous accueille. À ses côtés, madame Sibia Ngayihembako, directrice générale adjointe, et d’autre collaborateurs. Je suis agréablement surpris. Elles sont accompagnées du directeur marketing, pour nous parler des missions de Finca. La DG nous parle surtout de l’apport de son entreprise dans la société congolaise. Après une brève discussion dans la salle de réunion de l’entreprise, nous partons faire le tour du bâtiment et rencontrer d’autres équipes de Finca.
Lorsqu’on fait le tour des départements, je suis surpris encore surpris de voir plusieurs femmes à la tête des départements. Nous avons rencontré la directrice du service bancaire de Finca. Elle a conseillé aux filles de croire en leurs rêves et de ne pas se laisser limiter par le genre.
Je me projette dans ma vie professionnelle
« J’ai commencé à Finca comme simple secrétaire. Rien ne garantissait que j’aurais ce poste aujourd’hui. J’ai travaillé dans plusieurs services avant d’être celle que je suis aujourd’hui. Directrice du service bancaire. Donc rêvez », encourage madame Christine. Je suis émerveillé par ses propos. En fait, j’étais content de voir ces femmes que je voyais. En fait, je suis un garçon élevé par une femme seule. Je préfère dire femme indépendante. Et ma mère a su faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Donc voir d’autres femmes réussir me rend encore plus joyeux.
Pour moi, cette immersion a été bénéfique parce que j’ai vu et entendu suffisamment d’histoire pour me projeter dans ma vie professionnelle. En plus, j’ai appris que nos études ne définissent pas forcément notre parcours professionnel. Cela me permet de voir encore plus loin et de rêver d’un avenir plus grand.
Encadreuse : Abigael Mwabe
Agissons ensemble pour montrer la valeur d’un enfant et que sa voix soit entendu.