Marie-Claude est enfant reporter de Bukavu depuis 2014. Aujourd'hui, elle a 20 ans, et est jeune reporter. Elle est passionnée des livres. Elle souhaite que tous les enfants soient traités à égalité et sans discrimination. Marie-Claude is young reporter in Bukavu since 2014. 17 years old, she is passionate about books. She wants every child to be treated equally and without any discrimination.

Bonjour,

Je m’appelle Marie-Claude, j’ai 20 ans. Jeune reporter de Bukavu. Je suis une femme et je veux être architecte. Ma passion pour l’architecture est partie de la lecture d’un roman. Je devais avoir 16 ans. C’est l’un des premiers romans que j’ai eu à lire. L’héroïne était architecte d’intérieur et le roman expliquait son travail. J’ai tout de suite été captivée. 

J’ai commencé à m’intéresser à l’architecture, à m’arrêter pour apprécier ou pas les constructions. Cet intérêt semblait être une passion passagère pour mon entourage. Quand j’ai choisi de faire l’architecture à l’Université, toutes les personnes à qui je m’adressais, autour de moi, me décourageaient. Pour eux, c’était difficile pour une femme d’être architecte. 

« C’est une filière réservée aux hommes », me répétaient-ils. Malgré tout, j’ai décidé de foncer, avec le soutien de mes parents. En 2018 je me suis inscrite à l’université et en 2019, j’ai validé ma première année.

Je croyais en moi. Je crois toujours en moi et je suis déterminée

De l’irréel au réel

Ce que j’aime dans ma formation, c’est comment à partir d’une idée on arrive à matérialiser tout un bâtiment. On nous apprend comment transformer les espaces, concevoir un ouvrage et diriger sa matérialisation. Mais aussi, comment assembler différents matériaux dans un seul ouvrage.

 

Aujourd’hui je commence à recevoir des encouragements, même provenant des personnes qui me décourageaient au début. Petit à petit, autour de moi les gens ont commencé à comprendre qu’il n’y a pas de métier réservé exclusivement aux hommes. Dans mon entourage il n’y’a aucune femme architecte. J’aimerais être la première à faire la différence. Et j’ai hâte !