En rapport avec cet article
Je suis Jeancius Sakalonyi, enfant reporter de la ville de Lubumbashi. Pour mes vacances cette année, j’ai choisi de me former à un métier : la maçonnerie.
Depuis bien longtemps, la construction est un domaine qui m’intéresse beaucoup, car elle a un grand impact dans la vie des hommes. Elle permet d’avoir des maisons, des routes, des écoles et bien d’autres bâtisses importantes pour le développement.
Besoin de me rendre utile
Ma mère a l’habitude de nous donner de l’argent de poche pour répondre à nos besoins. Cela me sert à bien de choses, comme acheter des forfaits téléphoniques. Mais j’aime aller dans le quartier pour faire des petits boulots comme façonner des briques, creuser de tranchées pour l’évacuation de l’eau durant la saison de pluie, et d’autres petits travaux de même type. Cela me permet de me rendre utile à la société.
Bien faire la part des choses
En tant qu’enfant reporter nous avons l’habitude d’écrire sur les pires formes de travail des enfants. Mais en écrivant cet article, je voulais m’assurer que tout le comprenne la passion que j’ai d’apprendre ce métier. J’ai vu l’opportunité de parler du métier que j’apprends et de partager mon expérience. C’est pour cela que j’ai voulu faire la différence entre l’apprentissage du métier qui est ma passion et le travail de maçon. Le métier est défini comme étant une activité impliquant l’acquisition d’un savoir-faire alors qu’un travail est une activité productive d’une personne. Ces deux termes sont des fois utilisés comme synonymes.
Le travail des enfants est celui qui les privent de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité et qui nuit à leur développement physique et mental. Le métier que j’apprends au contraire ne me prive pas de toutes ces choses. Il m’aide à apprendre les notions de base d’un métier que j’aime.
J’encourage les enfants comme moi, à apprendre et à découvrir de nouvelles dans le domaine des métiers, en prenant soin d’éviter tout ce qui nuirait à leur santé.
