Mon nom est Kyamusoke Mpona Innocent, suis enfant reporter dans la ville de Bukavu, dans la province Sud-Kivu. En ce 21 juin, dédiée à la fête de la musique dans le monde, je vais dévoiler mon plus grand rêve. En fait, je veux devenir musicien.
Cela fait à peu près deux ans que j’écris des chansons Ces textes parlent généralement de ce que j’observe autour de moi et qui me touche en même temps.
Derrière cette passion, il y’a un grand objectif
Innocent raconte : « à partir des messages qu’adressent mes chansons, je compte contribuer au changement positif de ce monde et surtout plus, de mon pays qui fait face aux multiples de crises ».
Quelques sujets sur lesquels portent mes écrits
Mon premier texte parle de l’argent. Il explique comment ce dernier divise les gens. Le second porte sur l’état d’une personne, qui a l’esprit perdu. Dans le troisième, j’ai exprimé mon mécontentement par rapport à la guerre dans le monde, surtout dans l’Est de mon pays. Je possède déjà une dizaine de textes que je garde dans mon petit recueil. L’idée est qu’une fois que j’aurai les moyens financiers, je vais sortir mon album.
Comment ce rêve est-il né ?
La première fois, j’ai été inspiré par Youssoufa. Ce chanteur d’origine congolaise, n’est pas juste un bon musicien car ses paroles me laissent également sans voix. Ses chansons portent souvent un message éducatif et d’encouragement. J’ai retenu les paroles fortes de certaines de ses chansons, qui disent : « si tu ne sais pas faire des grandes choses, fais des petites avec grandeur. Les gens n’aiment pas souvent les personnes mais plutôt, leur argent. C’est bon d’avoir une religion mais c’est mieux d’avoir la foi car plusieurs religions vont conduire loin de Dieu ». Au fait, plusieurs paroles de ses chansons m’ont intéressé mais celles-là, m’ont le plus marqué.
J’espère un jour pouvoir réaliser mon rêve
Malgré qu’aujourd’hui je n’ai pas la possibilité d’enregistrer et jouer mes propres chansons, j’espère qu’un jour je pourrai réaliser ce rêve, comme Youssoufa et d’autres musiciens qui ont réussi. J’encourage le enfants qui partagent mon rêve, d’y tenir et d’espérer sa réalisation.
Encadreur : Nathalie Mazinge