Micheline Fiokon, 15 ans, est enfant reporter dans la ville de Kinshasa.

 

Je m’appelle Micheline Fiokon et j’ai 15 ans. Je suis enfant reporter de Kinshasa. En fait, depuis que je suis toute petite, je rêve de devenir journaliste. C’est ma passion.

 

Comment je suis tombée amoureuse du journalisme ? C’est en écoutant les présentations des journaux télévisés à Kinshasa que j’ai appris à aimer ce métier. J’habite dans la commune de Kimbanseke. Et mes parents suivent souvent les informations. Alors, je suis souvent les informations avec eux. Au début, c’était ennuyeux. Mais au bout d’un moment, les journalistes ont commencé à m’intéresser. Je regardais leurs gestes et leur façon de parler. C’est comme cela que petit à petit, j’ai commencé à les imiter.

 

 

Dans ma façon d’imiter les journalistes, j’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose. Malgré cela, je continuais à parler comme les journalistes. Et un jour, à la radio, j’ai entendu la voix de madame Myriam Boketshu, elle présentait les journaux en lingala.

J’ai aimé sa voix et sa façon de faire la radio. Et c’est même pour entendre sa voix que j’écoute souvent la radio. Je crois que j’aime bien la journaliste que je n’ai pas encore vue. En fait, quand je parle, j’essaie de faire comme elle. Elle a l’air tellement à l’aise. Je voudrais parler comme elle et devenir journaliste comme elle.

Je sais que le journalisme n’est pas un métier facile et qu’il faut travailler très dur. Mais j’y tiens.

 

Je finirais par devenir journaliste

 

Mes parents ne soutiennent pas mon choix de devenir journaliste. Mais je sais qu’un jour, je le deviendrai. En fait, ma famille pense que le journalisme ne paie pas. Donc on m’encourage à choisir une autre filière qui paie plus. Pour moi, c’est ma passion qui va m’aider à réussir et à m’en sortir.

« Mes proches me conseillent de faire les études de droits ou de médecine. Pour eux, c’est prometteur » m’a conseillé mon père. Mais je sais qu’il y a aussi des médecins ou des avocats qui n’ont pas la vie facile. Et on verra bien. Je préfère le journalisme. Et je sais que malgré toutes les difficultés qu’il y aura, je le ferai. Je vais devenir journaliste. Je le sais.

 

Encadreur : Benicia Kelly