Je suis Gracias Mbemba, enfant reporter de la ville de Kinshasa, et j’ai 13 ans. Depuis mon enfance, j’aime regarder les films, les séries télévisées et dessins animés qui parlent de la médecine. Mais ce ne sont pas les médecins qui m’intéressent. Ce sont les infirmières. Je rêve de le devenir.
En fait, je suis passionnée des hôpitaux. Je les aime vraiment. Certaines personnes considèrent les hôpitaux comme des endroits où les gens souffrent. C’est pour cela qu’ils les évitent. Pour moi, l’hôpital est l’endroit où les gens viennent pour retrouver la santé et d’autres y viennent au monde. Il y en a aussi ceux qui quittent le monde dans les hôpitaux.
Je crois que ce que j’aime dans un hôpital, c’est quand les enfants viennent au monde.
Et pour moi, les médecins et les infirmiers sont comme des super-héros. Parce qu’ils guérissent les malades grâce à leur intelligence et leur dévouement. C’est un peu comme s’ils sauvaient le monde. C’est pourquoi je veux absolument devenir infirmier.
Dans ma famille, personne n’a fait médecine ou les sciences infirmières. C’est bien dommage.
J’aurais voulu avoir dans ma famille un modèle qui pourrait m’aider de temps en temps dans ce domaine. Ou bien avoir une personne avec qui je pourrais parler de la science médicale. Mais ce n’est pas grave. Je serai la première à le faire. Et je vais devenir un modèle pour les autres.
J’aime entendre les cris des nouveaux nés
Souvent, quand on va à l’hôpital, je vois des femmes enceintes. Certaines accouchent avant mon départ. Et je lis la joie sur les visages de leurs proches. Du coup mon rêve, c’est d’entendre les cris des enfants à la naissance.
Quand je serai infirmière, j’espère me retrouver souvent en salle d’accouchement. La deuxième chose que je souhaite, c’est de voir quelqu’un se réveiller après une intervention chirurgicale. Comme s’il revenait à la vie. Pour moi, ce sont des moments mémorables. Et j’aimerais les vivre dans ma vie.
Voilà pourquoi je tiens à réaliser mon rêve de devenir corps médical. Infirmière et pas médecin. C’est ça mon kiff.
Encadreure : Deborah Booto