Manassé Zikuta est enfant reporter de Goma, dans la province du Nord-Kivu.

 

Le vendredi 22 mai 2024, j’ai accompagné deux jeunes formés sur les enjeux climatiques dans une école primaire appelée Tuungane, à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Ils devaient sensibiliser d’autres écoliers sur la protection de l’environnement.

 

Cette école m’a fasciné par la beauté de sa cour d’école. J’y ai trouvé beaucoup d’arbres et des bananiers. Pour moi, cela est une bonne chose et un bon exemple pour d’autres écoles de la région.

Nous sommes aussi passés dans d’autres salles de classe pour parler du réchauffement climatique.

Pendant les échanges, les enfants nous ont raconté leurs expériences. Ils ont constaté qu’il pouvait vivre plusieurs temps en une seule journée. En fait, ces enfants ne savent plus distinguer les saisons comme on les apprend en classe. « Le matin, je peux sortir de la maison sous une forte pluie avec un gros tricot. A midi, je suis surpris par un grand soleil brûlant », a témoigné un des enfants de la cinquième année.

 

Visiblement, ces perturbations saisonnières sont normales. Les jeunes formés ont pris le courage d’échanger sur les causes des perturbations climatiques, tout en sensibilisant sur le besoin de prendre soin de l’environnement. « Chers amis, il faut toujours garder notre environnement propre, un environnement sale est à la base de toutes ces perturbations. Et ce n’est pas tout. Il faut protéger aussi nos arbres, car ils nous procurent de l’air frais », a expliqué Hope Baraka, l’un des jeunes sensibilisateurs.

 

« Sans l’arbre, il n’y a pas de vie », ce slogan a marqué le cœur des échanges avec les enfants. Enfin, nous leur avons aussi expliqué la gestion des déchets. En gros, il ne faut pas jeter les plastiques et les sachets déjà utilisés dans la cour d’école ou ailleurs. Cela entraîne la stérilité du sol et empêche aux arbres de croître comme il faut ».

 

Comme nous avons trouvé beaucoup d’arbres plantés dans leur école, nous leur avons expliqué comment entretenir ces arbres et en planter d’autres.

Ces conseils ont été précieux pour les enfants et ils se sont engagés à bien protéger leur environnement, mais aussi à sensibiliser leurs parents, leurs frères et amis. Nous avons donc vu la nécessité de sensibiliser les jeunes enfants, car ils représentent l’avenir écologique de demain.

 

Manassé Zikuta