Rebecca Matondo, est enfant reporter dans la ville de Kinshasa.

 

Je m’appelle Rebecca Matondo, enfant reporter de Kinshasa. J’étudie au lycée technique et professionnel de Kasa-vubu.

 

Dans mon école, il y a beaucoup d’élèves. Et c’est une école mixte. Je viens pour étudier et apprendre mes leçons. Mais quelque chose a attiré mon attention, les toilettes. Il n’y en a pas suffisamment pour tout le monde. Et celles qui sont disponibles ne sont pas hygiéniques. Nous avons peu de toilettes qui ne sont pas propres.

 

Il faut réfléchir avant d’aller dans ce lieu d’aisance

 

En fait, les toilettes sont considérées comme un lieu d’aisance. On devrait s’y sentir à l’aise. Mais dans mon école, les toilettes sont l’endroit où il ne faut pas mettre les pieds. Elles sont juste dégoûtantes.

 

Souvent, les garçons qui y vont n’ont pas les mêmes problèmes de santé avec nous les filles. Nous avons besoin d’avoir des toilettes pour nous protéger contre les infections. C’est un droit en fait, celui de vivre dans un environnement sain.

Pour aller à l’école chaque jour, je dois être en bonne santé. Et pourtant, je tombe souvent malade à cause des toilettes de mon école. Du coup, je dois me contenir lorsque je suis à l’école pour ne pas me soulager.

 

Je ne veux pas changer d’école à cause des toilettes

 

Comme l’état des toilettes me préoccupe, mes amies et moi avons décidé d’en parler aux autorités de l’école. Nous leur avons montré les risques auxquels nous sommes exposés à cause du mauvais état de nos toilettes. Mais, personne n’a pris au sérieux nos préoccupations. Les autorités de l’école préfèrent faire fi de nos remarques. Les toilettes sont toujours sales.

Nous ne voulons pas quitter notre école. Nous l’aimons bien. Mais avec des toilettes sales, nous courons chaque jour le risque de tomber malade et de manquer les cours. C’est triste. Avoir des toilettes propres est important pour que les élèves puissent apprendre dans les meilleures conditions.

 

Encadreur : Guy Muzongo