Adonis Kandingu est enfant reporter de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.

Je suis Adonis Kandingu, enfant reporter de Lubumbashi, et j’ai 16 ans. À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Enfance célébrée le 20 novembre dernier, il était important que les enfants prennent la parole pour parler de la protection de la planète.

Nous avons pris la parole pour parler des questions du climat. En plus, cela allait dans le sens du thème de l’UNICEF de cette année : « les enfants, acteurs dans la lutte contre le changement climatique et la dégradation du sol ». J’espère qu’on sera entendu. En fait, il est important que les enfants puissent s’impliquer sur les questions du climat et de l’environnement. Nous pouvons aussi des actions protéger notre environnement.

Le changement climatique et la dégradation des sols, des défis majeurs

La terre sur laquelle nous vivons aujourd’hui, est un don, quelque chose que nous recevons de ceux qui ont vécu avant nous.
« En tant qu’héritiers de cette terre, nous sommes venus revendiquer notre droit à un environnement sain dans la ville de Lubumbashi. Élever notre voix signifie aussi participer aux discussions sur les politiques environnementales. Nous avons le pouvoir d’influencer notre entourage. En partageant nos connaissances sur les enjeux environnementaux, nous pouvons inspirer un changement positif. Nous pouvons aussi mener des campagnes de sensibilisation à l’école ou s’impliquer dans des projets communautaires. Chaque action compte », a déclaré Amida, élève au Lycée Maugano.

Intégrer l’environnement dans l’éducation

Lorsqu’on regarde les enjeux climatiques et les conséquences du réchauffement, je pense qu’il faut sensibiliser les jeunes depuis leur jeune âge. Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique devrait ajouter dans son programme scolaire la matière relative à la protection de l’environnement
« L’éducation est essentielle. En intégrant des matières sur le changement climatique dans les programmes scolaires, nous aurons des compétences nécessaires pour agir. Des ateliers pratiques et des projets de jardinage vont nous apprendre à prendre soin de notre environnement », poursuit Amida.
« Partout, dans le monde, des enfants s’engagent déjà pour la protection de la planète. Localement, nous pouvons participer à des projets de reforestation et soutenir des pratiques agricoles durables pour restaurer nos écosystèmes », a affirmé Josué, enfant reporter former sur les enjeux climatiques.
Le 20 novembre dernier, c’était une occasion pour rappeler aux jeunes et aux enfants que nous sommes des acteurs du changement dont notre planète a besoin. Élever la voix pour la protection de l’environnement n’est pas seulement une responsabilité, c’est un droit. Selon l’article 24 de la Convention relative aux droits de l’enfant, chaque enfant a le droit de vivre dans un environnement sain. Nous avons le droit d’exprimer nos préoccupations et d’exiger des actions concrètes en faveur d’un environnement sain.
Nous appelons également les autorités à nous soutenir dans nos efforts. Il est essentiel qu’elles écoutent nos idées et qu’elles nous accompagnent dans nos initiatives. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour notre planète. Unissons nos forces pour agir maintenant et préserver notre planète.
Encadreur : Christian Maland