« Rendre les frais des tests nationaux et examens d’Etat gratuits dans les territoires occupés, placer des cantines dans les écoles, en plus de la gratuité de l’enseignement, faciliter l’accès aux jeunes à des stages pour qu’ils aient une expérience professionnelle, intéresser les jeunes à des filières plus pratiques dans le domaine des sciences ou de l’intelligence artificielle, etc. ».

Ce sont quelques engagements que je retiens de l’échange avec la Première Ministre Judith Suminwa. Je sais qu’elle va veiller à ce que ces paroles deviennent une réalité.
Je m’appelle Mivi Nsanda et j’ai 17 ans. Je suis enfant reporter de Kinshasa.

Dix enfants pour parler des enfants 

Pour la célébration de la journée mondiale de l’enfance, dix enfants reporters sont assis à la table des autorités. Des membres du Gouvernement sont assis avec les  enfants.
En fait, il est prévu un moment d’échange où mes amis et moi allons poser des questions à la Première Ministre. Les questions viennent aussi des enfants qui sont dans les provinces.
Avant la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance, des consultations sont faites pour avoir les avis et préoccupations des enfants de la RDC. Ils ont des questions à poser à la Première Ministre, cheffe du Gouvernement.
Les questions viennent des enfants de Lubumbashi, Bunia, Kananga, Kisangani, Mbandaka, Kalemie, Mbuji-mayi, Bukavu et Kinshasa. Comme la célébration de la Journée Mondiale de l’Enfance se tient à Kinshasa, certains enfants reporters posent les questions au nom des enfants qui n’ont pas pu se déplacer. J’ai parlé du retard de la mise en place du parlement et des comités d’enfants pour lesquels nous menons des plaidoyers depuis plusieurs années et des difficultés des jeunes vivants avec handicap de trouver du travail.
Dans sa réponse, la Première Ministre s’appuie sur la loi qui existe. Elle a rappelé que la loi congolaise impose aux entreprises le travail avec des personnes vivants avec handicap.
Pour mon plaidoyer, la Première Ministre s’engage à instruire le ministre chargé des relations avec le Parlement pour qu’avec le Conseil de la jeunesse, il travaille à résoudre le problème des enfants. En fait, c’est déjà une victoire. Une minie victoire. Mais une victoire qui compte. J’espère pouvoir faire un suivi avec mes encadreurs et l’UNICEF pour que les engagements deviennent une réalité.
Encadreuse : Abigael Mwabe