« Excellence madame la Première ministre, bonjour. Je suis Denise Katshunga, enfant reporter de Kinshasa. Ma question vient d’un enfant d’une autre province de la RDC ». C’est ainsi que je commence mon intervention le 27 novembre au chapiteau du Pullman à Kinshasa.
Nous commémorons la journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre de chaque année.
Je m’appelle Denise Katshunga. J’ai 16 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa.
Un adulte pour chaque enfant
Cette année, la célébration de la journée mondiale de l’enfance est un peu particulière. Nous célébrons aussi la 35 ème année de ratification de la convention relative aux droits de l’enfant par la RDC. Dans la salle, chaque enfant est assis à côté d’une autorité autour de la table.
Madame Judith Suminwa, Première Ministre, cheffe du gouvernement est avec nous. C’est une occasion pour lui présenter le plaidoyer qui est la compilation des plaidoyers écrits par les enfants des différentes provinces de la RDC.
En fait, à ce moment-là, on est là pour représenter les autres que pour nous-même. Même si on vit quand même le moment. Après le plaidoyer, nous avons eu un temps d’échange avec la Première Ministre. Nous lui avons posé quelques questions, toujours au nom des enfants. En nous répondant, madame Suminwa n’a pas hésité à prendre quelques engagements au nom de son gouvernement de la République. Quelques engagements ont retenu mon attention : notamment celui en rapport avec la facilitation pour des stages professionnels pour la formation des jeunes. Elle s’est aussi engagée pour soutenir l’égalité des chances dans l’emploi entre les personnes vivant avec handicap et ceux qui n’ont pas d’handicap, l’inclusion des enfants dans la prise de décisions qui les concerne, l’instauration des cantines scolaires, etc.
Pour l’avenir, les pierres ont été posées
Pour moi, ces engagements ne sont pas que des mots qui resteront sur papier. Ils seront suivis des actions pour qu’ils deviennent réels.
Dans son mot, la Première Ministre a dit une phrase que je garde en mémoire et à laquelle je crois : « Quand un enfant parle, ce n’est pas une petite voix. C’est l’avenir qui commence à se faire entendre ». Je crois que pour l’avenir, les pierres ont été posées lors de cette célébration. Je suis heureuse d’avoir contribué à la réussite de cette rencontre. Et encore heureuse d’avoir posé ma question à la Première Ministre.
Encadreuse: Abigaël Mwabe
Denise Katshunga, 15 ans, est enfant reporter à Kinshasa.
