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Depuis plus de deux mois, j’arrive à l’école en retard à cause de l’état actuel de la route. En fait, je ne suis pas le seul dans cette situation. Je m’appelle Mpanguhe Baderhekuguma. Enfant reporter du territoire de Walungu dans le groupement de Kaniola. Nous sommes dans la province du Sud-Kivu.
Mon école est à près de 7KM de chez moi. Et pour arriver à l’heure à l’école, je me réveille très tôt pour aller à l’école.
Mes amis et moi avons un point de rassemblement. On se rencontre le matin devant une église qui n’est pas loin de chez moi. A 6h00, nous quittons notre village dans l’espoir d’arriver avant 7h30 à l’école.
Et on prenait des raccourcis pour arriver plus tôt à l’école. Mais, depuis quelques mois, les chemins qu’on prenait sont impraticables à cause des glissements de terrain et les coupures de certains ponts.
On est obligé de prendre la route normale pour ne pas arriver en retard à l’école.
Malheureusement, la route est en mauvais état. Du coup, nous sommes exposés à des risques d’accidents sur cette route, tellement elle est dégradée.
De fois, nous croisos des gros véhicules qui sont chargés des produits agricoles qui proviennent des champs. Certains gros camions évitent des trous et glissent parfois vers nous ou d’autres piétons. A certains endroits, les piétons n’ont pas où se mettre à l’abri lorsqu’ils croisent des gros camions. Et nous élèves devons courir pour éviter la boue au risque de salir nos uniformes.
En allant à l’école, comme au retour, nous sommes exposés aux dangers. Il y a deux semaines de cela, un camion s’est couché sur des arbres. Heureusement que des élèves ne s’étaient pas abrités à cet endroit.
Il est temps que les responsables agissent pour prévenir un gros accident éventuel qui peut arriver. Il ne faudrait pas trop attendre.
