Je m’appelle Anna Annabelle Nkoyi et je suis enfant reporter de Kinshasa. J’habite, dans la commune de Makala. En fait, sur l’avenue Mwanza, mon avenue, les caniveaux sont bouchés. Ils sont remplis de déchets plastiques.

 

Et du coup, lorsqu’il pleut, l’eau de pluie ne coule pas correctement. L’avenue est inondée d’eau qui déborde des caniveaux. Oui. En fait, je suis sur une avenue inondée. Ce qui est assez courant à Kinshasa. Mais ça ne passe pas dans ma tête.

 

Caniveaux ou poubelles publiques ? 

 

Et, il y a une question que je me pose. Est-ce que les habitants de mon quartier pensent que les caniveaux sont devenus des poubelles publiques ? Sur mon avenue, les gens jettent leurs déchets dans les caniveaux. Certains y vident carrément leurs poubelles. Quand ce n’est pas cela, on y jette les bouteilles plastiques. Ces déchets ne sont pas biodégradables. Donc ils forment un barrage et empêchent à l’eau de couler normalement quand il le pleut. J’ai oublié de dire que, lorsque l’eau stagne, c’est vraiment la maison des moustiques.

 

Chez nous, la malaria est la maladie la plus facile à attraper. L’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides ne sert plus à rien. Les moustiques circulent tellement, qu’on peut facilement se faire piquer et finir à l’hôpital. C’est triste.

 

Je rêve de vivre dans de meilleures conditions

 

Je rêve d’une avenue propre, ou l’on respire l’air frais. Une avenue qui n’est pas inondée après les pluies. Une belle avenue et pourquoi pas avec de la verdure. Je rêve d’un quartier ou chacun gère et trie ses déchets et où chacun pense à préserver l’environnement. J’aimerais même que cela puisse s’étendre à toute la ville de Kinshasa et dans toute la RDC. C’est possible.

Encadreur : Choisie Nseka