À Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, les rues ne sont pas propres. En-tout-cas, lorsque je circule, je vois de la saleté un peu partout. Il y a des gens qui jettent leurs déchets un peu partout.

C’est comme si on a oublié que les déchets et l’insalubrité sont à la base de beaucoup de maladies. Visiblement, cela ne dérange pas beaucoup de monde. Lorsque je dis à quelqu’un de ne pas jeter des sachets ou les peaux de bananes sur la route, la réponse que je reçois me surprend. « Est-ce toi qui vas arranger ce pays ? Il est déjà mort », me répondent certaines personnes. Alors qu’avec un petit geste, chacun peut contribuer à protéger l’environnement.
Alors, je me lève pour dire non. Je ne suis pas d’accord avec cette façon de voir les choses. C’est nous qui allons sauver ce pays. Je m’appelle Dan Lwaya, je suis enfant reporter de Kinshasa.

Enfant, acteur de changement

Le jeudi 3 juillet, d’autres enfants reporters et moi participons à un atelier sur les questions climatiques et environnementales. Nous sommes les seuls enfants dans la salle. Pourtant, on n’en a pas l’impression. En fait, lorsque nous donnons nos avis, nous les sentons considérés. Je ne peux pas vous expliquer le sentiment que j’ai lorsque les avis des enfants sont considérés. J’ai appris que la RDC n’est pas un pays qui pollue énormément dans le monde. Et grâce à nos forêts et nos matières premières, nous pouvons aider à diminuer la pollution.

Je dois montrer l’exemple

Même si nous ne sommes pas reconnus comme un pays pollueur, la RDC est un pays pollué. Donc nous subissons les conséquences du changement climatique. À Kinshasa, des maisons sont détruites par les inondations après chaque pluie. Les rues sentent mauvais à cause des déchets jetés un peu partout. Certains élèves ont perdu leur école à cause des inondations, etc. Il y a beaucoup d’exemples des catastrophes naturelles en RDC.
Lors de l’atelier sur les questions climatiques, nous avons proposé des solutions pour lutter contre les conséquences du changement climatique. Il y a eu plusieurs interventions. On nous a expliqué comment nous sommes responsables de la pollution dans notre pays. L’on nous a aussi expliqué les conséquences de nos actions quotidiennes sur l’environnement, etc. Après ces échanges, nous avons aussi proposé des solutions pour réparer les dégâts causés par nos actions.
En sortant de cet atelier, je fais un vœu : je m’engage à sensibiliser à la préservation de l’environnement et à veiller à avoir autour de moi, un environnement propre. Parce qu’en fait, avant de parler aux autres, je dois moi-même montrer l’exemple. Je vais même devenir activiste.
Encadreuse :  Choisie Nseka