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Bonjour, je m’appelle Bélise Munduku ibulampo, enfant reporter de Kisangani, et j’ai 16 ans. Notre ville, Kisangani, est une ville traversée par des cours d’eau. Il y a le fleuve Congo d’un côté et la rivière Tshopo de l’autre.
Je suis allée avec ma sœur voir le fleuve Congo, qui se trouve à quelque mètres de la maison. Elle connaissait bien le chemin pour atteindre le rivage. Il y a un passage à travers la faculté de l’IFA-Yangambi qui mène vers le fleuve. A cet endroit, les étidiants viennent souvent réviser leurs cours dans le silence de la nature et les claquements causés par le mouvement des eaux du fleuve. Mais moi je voulais simplement prendre l’air. Nous sommes donc descendus pour une simple visite.
C’est un passage entre les arbres, une sorte d’une petite forêt qui mène au fleuve. Un lieu que les étudiants ont surnommé ‘’Bas-fond’’. J’ai beaucoup aimé comment les arbres étaient alignés, et j’ai admiré comment la nature était organisée.
A la découverte d’un site vert à Kisangani (@Ponabana)
De part et d’autre de ce chemin, j’ai vu des étudiants en train de lire leurs notes. Arrivée au ‘’Bas-fond’’, j’étais admirative. J’étais comme sur une terrasse, en hauteur. Une vue magnifique s’étendait devant moi. J’ai beaucoup aimé. Le fleuve Congo s’étendait comme un tapis à l’horizon. De loin, on pouvait voir les pécheurs sur leurs pirogues.
Mais quand je suis descendue jusqu’en bas, cette image paradisiaque a laissé place à une triste réalité. J’ai vu qu’il y avait des déchets sur le rivage. Ca manquait d’entretien. Mais c’était vaste, magnifique et la vue était très belle.
Notre pays possède des richesses énormes que nous devons protéger.
Encadreur : Alexis Kabwika
