Benie Kitoko est une enfant reporter de la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo.

Depuis un certain temps je remarque qu’à chaque activité de notre école, il y a un groupe de jeunes garçons qui sont toujours présents pour nous mettre la pression et déranger. Ils font partie d’un groupe que l’on appelle les  »Mexicains ». Bonjour, je m’appelle Bénie Kitoko, je suis enfant reporter de Kisangani et j’étudie au lycée Anuarite.

 

 

 

Une présence suspecte préméditée

 

Les «mexicains» ici ne sont pas les habitants du Mexique, mais des jeunes congolais qui ont formé un groupe et sèment les troubles dans la ville. J’ai appris qu’ils ravissent les affaires d’autrui. Et si tu n’as rien, ils te frappent et te ravissent ton habit ou tes chaussures. et ils sont un peu partout dans la ville.

 

 

Chaque 1er décembre, notre école, commémore la mort d’Anuarite. Et c’est une grande activité car on célèbre une messe et on fête à cette occasion. Cette année, la joie était au rendez-vous comme d’habitude, dans la célébration de la messe et la fête. Tout  était normal au débutArivées à la fin de la fête, jeunes et grands du groupe des  »Méxicains » sont venus pour faire leur sale boulot. Et cette fois-ci, c’était pire que d’habitude.

 

 

Un piège bien monté

 

Pour éviter de les croiser, nous avons choisi de passer par une autre issue, celle qui conduit à la paroisse Saint Gabriel. A notre grande surprise, ils étaient là, camouflés derrière les hautes herbes, en embuscade. Ils ont surgi. Ils tenaient des couteaux, des lames, et plein d’autres instruments. Si tu refuses avec ton argent, tes affaires ils te menacent avec leurs armes blanches. Et quand tu n’as rien, avant de te laisser passer, ils te frappent. Des élèves rapportent qu’ont les a frappées aux pieds avec des chaines, d’autres ont été giflées. A certains, des téléphones ont été ravis, et d’autres de l’argent. Ces mexicains attendent toujours nos activités pour venir semer le trouble. Ils sont souvent vers Météo et vers Hellénique.

 

 

Une solution urgente est nécessaire

 

Cette situation n’est pas bien, et ne nous met pas en sécurité. Cela doit changer ! Je demande aux autorités de notre ville de chercher à mettre fin à tout cela, car les parents risquent de ne plus envoyer leurs enfants partciper aux activités parascolaires.

 

 

 

Encadreur : Alexis Kabwika