Jemima Kasongo, 19 ans, est une des Jeunes Reporters de la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Elle a été formée en tant qu'Enfant Reporter et avait consacré son tout premier article à la lutte contre la pollution.

Je m’appelle Jemima Kasongo. Je suis jeune reporter de la ville de Lubumbashi. Pendant la célébration de la journée mondiale de l’environnement le 05 juin dernier, j’ai compris que la crise climatique est aussi une crise des droits de l’enfant.

 

Pour célébrer la journée de l’environnement, l’UNICEF a organisé une journée porte ouverte. Avant cette journée, je ne voyais pas le lien qui existe entre la crise climatique et les droits de l’enfant.

 

Quel lien entre la crise climatique et les droits de l’enfant ?

 

La survie et le développement de l’enfant font partie de 4 thématiques qui sont dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Selon cette thématique de la CDE, chaque enfant devrait vivre dans un milieu sain qui contribue à son développement intégral.

Et pourtant, je constate que le droit de l’enfant à vivre dans un environnement sain est sérieusement menacé. La pollution de l’air est tellement présente à Lubumbashi. Il y a aussi la pollution aux déchets plastiques. La conséquence est qu’il y a de plus en plus des catastrophes naturelles, des inondations, des vagues de chaleur, etc. Tout cela a des conséquences négatives sur le bien-être et le développement des enfants. Leur épanouissement et développement sont mis en danger.

L’enfant qui subit tout cela a très peu de responsabilité dans la crise climatique et dans d’autres situations qu’il vit. L’avenir climatique des enfants se joue déjà, aujourd’hui.

Face à cette urgence, la restauration des terres dégradées devrait être une priorité.

 

Il faut une justice écologique

 

La protection des droits de l’enfant de son bien-être doit devenir une priorité absolue dans les politiques climatiques. Il faudrait donc investir dans des solutions ambitieuses et mettre en place de mesures spécifiques pour protéger l’environnement.

Étant des premiers responsables du réchauffement climatique, nous devons aujourd’hui protéger et restaurer nos terres, lutter contre la désertification et renforcer la résilience à la sécheresse.

Ensemble, mobilisons-nous contre le réchauffement climatique. Engageons-nous en faveur du climat.

 

Encadreur : Yannick Yanda