La malnutrition persiste dans la province du Sud-Kivu. Il me semble donc important de vous en parler car elle fait beaucoup souffrir et tue des enfants à chaque instant et ce, malgré les efforts des ONG qui œuvrent dans ce domaine.
À première vue, une alimentation correcte des enfants devient une tâche pratiquement vouée à l’échec pour de nombreux parents dans la province du Sud-Kivu du fait que la famine, les guerres et la pauvreté y persistent.
Il est essentiel de noter que le fait de ne pas planifier et de ne pas espacer les naissances favorise la malnutrition infantile dans ma province. En effet, les parents se retrouvent sous le poids d’une famille nombreuse ce qui diminue les moyens qu’ils possèdent pour le bien-être de leur famille en général, et celui de leurs enfants en particulier.
Par ailleurs, le fait de ne pas promouvoir l’allaitement maternel est aussi à l’origine de la malnutrition infantile car l’enfant est privé d’éléments énergétiques et constructifs que contient le lait maternel, un aliment hygiénique nutritionnellement parfait.
Dans la province du Sud-Kivu, il y a aussi les cas de malnutrition infantile causés par les parents de l’enfant eux-mêmes par ce qu’ils ne sont pas correctement, voire pas du tout, informés sur les bonnes pratiques à adopter quant à la bonne nutrition de leurs enfants.
Une autre cause de la malnutrition infantile est l’absence de soins de santé primaire parce que, très souvent quand les enfants tombent malade, leurs parents ne sont pas immédiatement aptes à prendre la situation en main et optent pour laisser leurs enfants à la maison ou bien les amener dans une chambre de prière, avec tous les risques que cela comporte.
Ainsi, les maladies se développent et peuvent diminuer l’appétit de l’enfant et donc l’ingestion d’aliments. Les maladies peuvent également inhiber l’absorption de la nourriture, brûler les calories et dissoudre les éléments qui sont nutritifs pour l’enfant.
C’est pourquoi si certaines de mesures prioritaires étaient prises pour réduire la malnutrition infantile, l’enfant du Sud-Kivu serait en meilleure santé et nous pourrions espérer une chute du taux de décès des enfants.
Ces mesures sont :
*Fournir un appui aux actions qui encadrent les enfants dans la malnutrition, en particulier les enfants qui se trouvent dans les zones rurales, afin de faire face à la famine et faire en sorte que la future-mère dispose suffisamment de nourriture pour sa santé et pour la bonne alimentation de son fœtus.
*Promouvoir la paix car les guerres bafouent tous les droits des enfants en général et affectent en particulier la nutrition des enfants à cause des pratiques de pillages ce qui aboutit à l’absence des productions agricoles et de marchés d’aliments. Entre autres, les conflits causent également la destruction des hôpitaux, où les enfants mal nourris peuvent habituellement se faire soigner.
*Planifier et espacer les naissances d’au moins deux ans car cela constitue une bonne pratique pour garantir la survie et la santé de enfants;
*Promouvoir l’allaitement maternel durant le six premiers mois de la vie de l’enfant et ce, de manière régulière car le lait maternel est un aliment nutritionnellement parfait et essentiel pour la bonne croissance de nos enfants ;
*Mener de larges campagnes sur l’importance et le mécanisme de la bonne nutrition chez les enfants ;
*Faire une réalité de l’article 24 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant prônant que l’enfant a le droit de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux.
L’Etat met un accent particulier sur les soins de santé primaires et les soins préventifs, sur l’information de la population ainsi que sur la diminution de la mortalité infantile. Les Etats encouragent à cet égard la coopération internationale et s’efforcent d’assurer qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à des services de santé efficaces pour que nous puissions vaincre ce rebelle, parfois fatal, qu’est la malnutrition.
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Photo : UNICEF RDC/2014/Gwenn Dubourthoumieu
Le monde sans enfants c’est un monde sans avenir et c’est un désert avenir. Pour L’ ONGD CACLES, l’allaitement chez les enfants est consideré comme 1er vaccin contre les maladies d’origine hydrique sous toutes ses formes.Mais les parents son à l’origine de la vilence dès la petite enfance par l’apprentissage de donner de l’eau sans traitée aux enfants. Or les bienfaits présumés de l’allaitement chez l’enfant,est de réduire le risque de la mortalité et la morbidité. L’allaitement prévoit non seulement à la malnutrition mais aussi augmente les capacités cognitives chez l’enfant et l’utilisation de l’eau chez l’enfant agit violemment avec le lait maternel et conduit au maladies d’origine hydrique et cause des effets graves et irréversibles sur l’organisme de l’enfant.