Vous avez surement déjà entendu parler de Beni et l’insécurité qui y est permanente. Malgré tout, la messe du samedi saint est allée au-delà de 19 heures dans certaines paroisses de la ville. Je m’appelle Mechack Sindani, je suis enfant reporter de la ville de Beni.
J’ai participé à la messe du samedi saint. C’était bien, mais nous avons fini en retard. Pendant la préparation de la fête de pâques le mois dernier, l’église catholique a organisé trois jours spéciaux nommés triduum pascal. Il s’agit du jeudi saint, vendredi saint, et du samedi saint, qui précèdent le dimanche de pâques.
Un programme chargé
Dans notre paroisse »Les saints anges gardiens de Beni Mabolio », une messe du soir était dite tous les soirs durant ces trois jours. Elle débutait à 16h00. Samedi saint, avec le programme chargé, la messe a duré plus longtemps. Il était prévu plusieurs activités et cérémonies, notamment des baptêmes et des premières communions. Plusieurs enfants ont été séparés de leurs parents, frères et sœurs, suite à l’obscurité totale de la nuit. Avec l’insécurité de Beni, les enfants couraient un grand danger.
Ma proposition pour protéger les enfants
Pour éviter que pareilles choses se reproduisent, j’appelle tous les enfants de se faire accompagner par les parents et de ne pas les quitter pendant la messe. Et aux prêtres, de voir comment débuter la messe à temps pour finir dans les temps, du fait de la situation sécuritaire qui reste instable dans la ville et territoire de Beni.
Encadreur : Samuel Isenge
Nos sincères félicitations cher jeune frère, nous sommes cette génération que le congo attend depuis longtemps pour inspirer, équiper et connecter une génération future.