« N’abandonnez jamais vos rêves », nous dit monsieur Thierry Diasonama, Directeur Général de Airtel RDC. Il ne le sait pas encore. Mais pour moi, cette phrase est celle qui va me pousser à croire en mes rêves et à essayer de rêver plus grand. Plus que tout, les atteindre.

Je suis Dan Lwaya. J’ai 15 ans et je suis enfant reporter de Kinshasa. Le vendredi 8 novembre 2024, nous visitons les locaux d’Airtel à Kinshasa dans le cadre de la préparation de la célébration de la Journée Mondiale de l’enfance prévue pour le 20 novembre.

C’est plus qu’une Sim dans un téléphone

Lorsque d’autres enfants reporters et moi visitons les bureaux de l’entreprise Airtel, je me rends compte d’une chose : cette société ça va bien au-delà d’une carte sim dans un téléphone.
Notre visite commence au bureau régional d’Airtel RDC. Nous discutons avec monsieur Erico Da Costa, représentant du directeur régional d’Airtel. Ensuite, nous visitons un autre site de l’entreprise. À l’entrée, madame Jennifer Munganga, qui nous accompagne, nous annonce que nous sommes au cœur de l’entreprise. Elle travaille pour Airtel depuis plusieurs années et est passée par plusieurs départements.

Visite chez Airtel à Kinshasa (@ponabana)

Ce que madame Jennifer appelle le cœur de la société Airtel, c’est en fait la direction technique. Dans les bureaux, je rencontre des hommes et des femmes qui ont le devoir de veiller sur l’accessibilité au réseau et à son bon fonctionnement. En gros, ils s’emploient à nous donner une connexion de qualité et à nous permettre de communiquer avec des gens à l’autre bout de la planète sans problème. Grâce à eux, nous pouvons accéder au réseau partout sans nous inquiéter de la qualité. Pourtant, personne ne les voit. Et on ne parle pas d’eux. Ce sont des héros dans l’ombre. Pour moi, ce sont les plus inspirants. Les rencontrer a changé ma perception, ma vie.

Une immersion qui porte des fruits

Visiter les locaux de Airtel m’a fascinée. Le fait de voir toutes ces personnes travailler a suscité en moi de l’admiration et une passion pour les affaires que je ne me connaissais pas avant. En fait, je me suis dit qu’une entreprise aussi grande, avec le nombre d’employés qu’ils ont, doit être prospère. Et ça a réveillé en moi le désir de diriger ma propre entreprise.
Au début, je ne pensais pas que travailler dans la télécommunication était une bonne chose. En fait, je n’avais pas trop de connaissances là-dessus. Je pensais que tout était géré par des machines et que l’homme n’avait pas un grand rôle à jouer. Mais après avoir vu toutes ces personnes travailler dur, je me suis juste dit : waouh! Et j’ai réalisé que je pouvais contribuer à rendre des familles et des individus heureux, en créant des emplois.
Avant, je ne rêvais pas d’avoir une entreprise ou du personnel à gérer. Je m’imaginais travailler quelque part, sans jamais penser que l’entrepreneuriat est une option. Aujourd’hui, je rêve plus grand. Je rêve d’une vie où des millions de personnes auront besoin de moi pour résoudre leurs problèmes. Je rêve d’une vie ou grâce à moi, des hommes et des femmes auront l’occasion de faire ce qu’ils aiment. Je voudrais être une inspiration pour des enfants et des jeunes. Et je suis sûr que je vais y parvenir. Parce que je crois en moi. Et je suis prêt à me former autant que possible pour y arriver.
Encadreurs : Moïse Imbanda et Abigaël Mwabe